Operacion E de Miguel Courtois
Paternina (2012)
et
Les Nouveaux Sauvages de
Damian Szifron (2014)
Voici quelques critiques rédigées par les élèves de Seconde :
Critique de Juliette Shepard :
Les Nouveaux Sauvages est un film argentino-espagnol écrit,
réalisé et monté par Damián Szifrón, sorti en 2014.
Il
s’agit d’un film à sketches, dont le
sujet serait : la violence sous différentes formes.
Ce film ne cherche pas à suggérer par l’image l’état social
de son pays (ou en tous cas très peu). Le film de Damian Szifron est
plutôt dirigé vers le spectateur, crée un grand huit imprévisible, joue avec
les codes de narration, nos nerfs, et le tout avec énormément d’humour. Tous
les sketchs suivent à peu près le même schéma narratif même si les situations
sont bien différentes. La violence est omniprésente dans tous les sketchs et
elle varie beaucoup. Il y a bien sur la violence physique, qui est montrée de
manière très crue avec des couleurs vives. Il y a aussi la violence verbale qui
va souvent de pair avec la violence physique, mais aussi la violence psychologique
et la violence sociale.
Certains sketchs sont
plus lents que d’autres, ce qui casse un peu le rythme du film, je pense
notamment à « La proposition », mais cela reste minime et ce n’est
que pour repartir de plus belle avec des visions loufoques et satiriques de la
société. Le climax du film est dans le dernier sketch, tellement fou et
tellement sauvage que le spectateur n’a plus d’énergies pour rien d’autre.
Les
changements d’ambiance sont très importants et sont marqués par les couleurs et
les décors qui sont assez bien travaillés.
Critique de Léoxanne Elfort :
Les Nouveaux Sauvages se passe au XXIème
siècle. Ce film est une succession de courts métrages où l’on met en scène des
personnages tous différents mais avec une similitude : ils sont confrontés
aux injustices de ce monde. Ces personnages-là ne sont pas comme nous, ils ne
cautionnent pas ces injustices ou du moins ne les reçoivent pas comme nous. Trahison
amoureuse, acte déplacé ou bien insulte de toute une vie, plein de situations
vont nous être montrées, et sans nous en rendre compte, nous serons entraînés, non
plus dans une vengeance, mais dans des actes de barbarie en tous genres,
qu'elle soit verbale ou physique.
Pour commencer,
je peux dire que ce film a répondu à mes attentes et même plus encore. Ayant vu
un extrait avec ma classe je m’attendais à aller voir un film amusant, mais ce
film-ci est juste hilarant et littéralement à mourir de rire. J’ai apprécié ce
film du début à la fin mais j’avoue que le court métrage du mariage m’a le plus
plu. Ce que j’ai aimé dans ce court métrage, c’est le fait qu’il y ait des
rebondissements tout au long de celui-ci et qu’on ne s’y attend vraiment pas.
J’ai toujours eu dans ma tête l’image d’un mariage comme merveilleux et comme
un conte de fée mais celui-ci est loin de tout ça. Le plus drôle est qu’au
début on ne s’imagine pas du tout un scénario autour de la tromperie. Ce court
métrage m’a vraiment impressionnée et on ne pouvait pas le mettre autre part
qu’à la fin. Sinon j’ai aimé tous les autres sketches, il n’y en a aucun qui
m’a déplu, ils m’ont tous fait rire, touchée à leur
manière et m’ont laissée sans voix. Je recommande ce film à beaucoup de
personnes, cependant je ne pense pas le revoir car je trouve que c’est un film
qui ne se voit qu’une fois, sinon on n’a pas la même adrénaline et donc pas le
même plaisir à le voir.
Critique de Tao Thomas :
Les Nouveaux Sauvages,
ou l’art de faire rire en vingt minutes seulement.
Notre cher Damián Szifrón revient en force avec son très récent film (2014) Les Nouveaux Sauvages. Ce nom vous dira sûrement quelque chose, ou peut-être pas. En effet, ce long métrage est un film à sketches, dont chaque épisode ne dure pas plus de vingt minutes, mais c’est amplement suffisant pour nous faire mourir de rire. Le principe est simple : partir d’une toute petite situation, pour en arriver à quelque chose de complètement fou, et complètement drôle. Chaque court métrage, comme l’a si bien dit la bande annonce, pourrait se résumer en quatre actes : la situation de départ, l’injustice, la tension, et le passage à l’acte.
Ce film, comme étant dit plus tôt, est réalisé par Damián Szifrón, mais il l’a également écrit et monté de ses propres mains. Cette idée de film à sketches est apparue en Italie, avec Les Monstres de Dino Risi, sorti en 1964. Damián Szifrón s’est efforcé de le moderniser à sa manière.
Mais ce qui fait la bonne qualité du film, ce n’est pas seulement le travail du réalisateur, ce sont aussi ses acteurs, bien nombreux dans le film. Nous pouvons ainsi y retrouver avec plaisir Rita Cortese, Oscar Martinez, Ricardo Darin ou encore Erica Rivas, tous plus talentueux les uns des autres.
Le film, dans son ensemble, n’a pas vraiment de plans spéciaux, ni de qualité de son remarquable. Mais cela dit, il est possible que vous ayez observé un petit détail, qui est pourtant assez conséquent : la couleur. Et oui, comme une bonne série Marvel, on remarque qu’à chaque couleur est associé son personnage, et ce, à l'échelle de l'ensemble du film. Ainsi, les couleurs sombres et froides sont associées au sketch « Dans le restaurant », et les couleurs chaudes et claires sont celles de « La loi du plus fort » (« El más fuerte » en espagnol). Mais les autres sketchs possèdent les leurs aussi.
Ce film reflète donc la société argentine actuelle, une société égoïste, manichéenne, et inégale. Et c’est pourquoi j’ai fortement apprécié ce film. Au delà de son aspect fortement drôle et divertissant, se cache un réel message de la part du réalisateur. Celui-ci tente de nous faire changer, ou peut-être de nous faire comprendre qu’il est temps de changer en bien, et de devenir plus tolérants et ne moins penser à ses propres intérêts.
Bref, un film à voir absolument !
Critique de Simone Kitonda :
Les Nouveaux Sauvages : un empiècement réussi !
Les Nouveaux Sauvages est un film en couleurs constitué de plusieurs courts métrages. C'est un film réalisé par Damian Szifron entre l'Argentine et l'Espagne. Sa sortie en France s'est faite début 2015. C'est une comédie dramatique. Les acteurs principaux de ce film sont Ricardo Darin, Leonardo Sbaraglia ainsi que Dario Grandinetti.
Zoom sur le réalisateur
Damian Szifron est un scénariste, réalisateur et monteur argentin. Il a déjà réalisé trois films : El fondo del mar en 2003, Tiempo de valientes en 2005 ainsi que Les Nouveaux Sauvages en 2014.
Synopsis
Les Nouveaux Sauvages est un film comportant plusieurs courts métrages. C'est un film à sketches, un concept inventé par Dino Risi durant les années 1960-70. Ces différents sketches font tous, chacun à leur manière, la satire de la société argentine où un rien (comme l'illustre le film) est un prétexte pour perdre tout contrôle de soi-même jusqu'à en venir à la violence physique et verbale.
Le film en lui-même
Ce film repose sur une société dont je n'avais pas connaissance avant de l'avoir vu: la société argentine. Ce film m'a particulièrement intéressée; en effet, ce empiècement de film* qui dure chacun une dizaine de minutes m'a permis de ne pas m'ennuyer. (*Cela s'appelle les film à sketches. Un concept inventé dans les années 960-70 par Dino Risi qui a fait Les Monstres et Les Nouveaux Monstres. Les images sont de bonne qualité, ce qui permet de montrer tous les petits détails des scènes et donc de capter l'attention du spectateur.
Bien que je ne connaisse aucun acteur dans ce film, je peux dire que j'ai bien aimé le jeu qui était selon moi tout à fait réaliste (pas l'histoire car, en effet, il est peu probable que la plupart des courts métrages se réalisent en vrai, dans la vraie vie comme par exemple le sketch des automobilistes ou encore celui du mariage raté).
Les costumes étaient bien choisis, comme par exemple dans le court métrage du petit restaurant où la cuisinière porte des vêtements à l'image de sa cuisine ou encore le contraste entre les deux automobilistes qui se voit aussi bien à travers leur voiture que leur accoutrement.
Ce film m'a plu, je l'ai trouvé
intéressant et le recommande. Je n'avais encore jamais vu un film à
sketches et je ne suis pas déçue. C'est d'ailleurs un film qui génère beaucoup
d'exclamations et qui ne laisse jamais place à l'ennui ou la lassitude, comme
cela pouvait se voir dans la salle de cinéma.
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