vendredi 19 février 2021

Cadavres exquis réalisés par les élèves de Seconde

 Voici quelques propositions de montage pour ce cadavre exquis : Sophie, Gabriel et Noémie.




 


(il n'y a pas de son au début, c'est volontaire...)











jeudi 18 février 2021

Courts métrages sur le thème de la rencontre réalisés par les élèves de Première

 La rencontre entre un employeur et un jeune homme qui doit absolument travailler, parce qu'il a des dettes, par Erwann, Simon, Gabriel et Julien :



Projection du court métrage Homesick, sélectionné pour les César 2021

 Les élèves de Seconde et de Première de l'option cinéma ont assisté à la projection du court métrage Homesick, de Koya Kamura, sélectionné pour les César 2021.


Voici le lien vers la bande-annonce :

Homesick | Académie des César (academie-cinema.org)


Projections de deux courts métrages primés au festival Premiers Plans d'Angers

 Le lundi 1er février, les élèves de Seconde de l'option cinéma ont assisté à la projection de deux courts métrages en compétition au festival Premiers Plans :



 
- Dustin (2020) de Naïla Guiguet (prix d'interprétation)



- Trona Pinnacles (2021) de Mathilde Parquet (grand prix du jury courts métrages français)



Projection d'un film en compétition au festival Premiers Plans d'Angers

 Le mercredi 27 janvier, les élèves de Première de l'option cinéma ont assisté à la projection d'un film en compétition au festival d'Angers : La Lévitation de la princesse Karnak (2020) d'Adrien Genoudet.



Un pitch séduisant : Une catastrophe, inconnue, sans contour, a eu lieu. Paris doit être évacué. Deux amis, Camille et Paul, prennent la route pour se réfugier dans un village perdu en Italie où vit le frère de Paul.

Mais un film décevant, comme en témoigne la critique de Simon :

Faire un film c’est dur, surtout quand c’est la première fois.

Reservoir Dogs, Grave ou Citizen Kane en sont de parfaits exemples. Pour d’autres, c’est plus compliqué et La Lévitation de la Princesse Karnak nous le rappelle sans difficulté. 

Dommage qu’après une première scène extrêmement prometteuse, le spectateur se retrouve désemparé face à la débâcle qu’est le film. Sans même entendre les personnages parler, le ton fade, la photographie digne d’un iPhone 1 et la lumière disgracieuse attaquent la rétine sans justification. 

Le film est trop écrit, transformant chaque dialogue en calvaire et chaque monologue en supplice. La seule tirade crédible est mal jouée : dommage que le réalisateur ait décidé de s’offrir le rôle, il n’est bon que derrière la caméra (et encore). 

Dommage qu’aucun de ses effets de style ne serve le propos du film, mais toujours l’ego du metteur en scène. 

Enfin, le genre est mal choisi. Le film entier se concentre sur la relation entre les deux personnages, l’aspect fantastique de la pandémie et des disparitions servant seulement de toile de fond à l’histoire. C’est donc très surprenant que la fin du film nous montre une disparition frontale et concrète d’un personnage qui, après avoir erré beaucoup trop longtemps dans un décor naturel, économisant certainement quelques milliers d’euros et l’équipe technique, s’évanouisse dans un fondu enchaîné infect. 

Le plan final est semblable au reste du film : un mur plat, blanc, ennuyeux et dont les quelques reliefs nous font mal au dos. 



mercredi 17 février 2021

Analyse du film Adolescentes par Roméo

 

ADOLESCENTES (2020)

de Sébastien Lifshitz

 

En ce début d’année je suis allé à l’Escurial, avec mon groupe de cinéma, voir le documentaire de Sébastien Lifshitz Adolescentes, où ce dernier a filmé pendant cinq ans de 2013 à 2018, deux adolescentes de la 4ème et la terminale. Ce sont donc de jeunes femmes nées en l’an 2000. Il se trouve que je fus assez surpris par la manière dont Lifshitz a réalisé son documentaire et dont il a représenté et su mettre en scène des thématiques importantes ainsi que la représentation de ces deux filles. Il y a donc de nombreuses choses à dire sur ce film tant sur le fond que sur la forme. Cela m’a donné envie de les exprimer par écrit à travers différents aspects.

 

Un documentaire très original

 

Vous voyez les films de fiction qui se font passer pour des documentaires, afin de renforcer  le réalisme de l’histoire et vous voyez les documentaires qui se font passer pour des fictions. Il se trouve que pendant toute la séance, je croyais comme beaucoup de camarades que le film se rangeait dans la deuxième catégorie. Je pensais que c’était comme le film de Richard Linklater Boyhood sorti en 2014, une fiction où le réalisateur a filmé les mêmes acteurs pendant douze ans entre 2001 et 2013, où l’on voit les mêmes enfants grandir. Et bien il se trouve que non. J’ai découvert qu’il s’agissait bien, en fait, d’un documentaire en lisant le générique. Les deux filles n’étaient pas des actrices, mais bel et bien des personnes réelles. Ce fut frappant pour moi. Ce film se rangeait donc dans la  première catégorie, car Lifshitz a employé un découpage qui me semblait être peu probable pour les conversations qu’entretenaient les personnes, notamment les nombreuses disputes entre Emma, l’une des adolescentes, et sa mère, car la plupart des conversations étaient coupées et se présentaient donc à travers différents plans, à différentes échelles. On pouvait retrouver les deux personnes sur le même cadre en train de se disputer et soudain l’une des personnes commence à s’exprimer et finit ce qu’elle a à dire sur un gros plan. C'est-à-dire quand l’on cadre seulement la tête de la personne.  On voit cela très rarement dans un documentaire. Non seulement les gros plans sont plutôt propres à la fiction, on a peu l’habitude de voir ça dans le documentaire et on a encore moins l’habitude de voir une conversation découpée et qui alterne des plans différents, éloignés/rapprochés, car généralement, on s’intéresse simplement aux propos dans la plupart des documentaires.

C’est pour cela qu’Adolescentes va encore plus loin que les autres documentaires puisque le réalisateur lui donne de véritables qualités artistiques : le film se présente esthétiquement plus beau, à travers une mise en scène élaborée, bien travaillée. Ce qui nous donne naturellement une impression de fiction. Nous voyons donc bien qu’à travers la mise en scène et les différentes techniques artistiques employées, Sébastien Lifshitz apporte une image de fiction, et donc une grande originalité à ce film documentaire.

Mais en plus de la mise en scène frappante, il y a aussi l’intimité qui nous laisse dans le doute, car la manière dont on pénètre l’intimité de ces deux filles est incroyable lors des conversations et des nombreuses disputes qu’elles ont avec leurs parents. On peut se demander comment elles ont pu autant exposer leur vie privée face au réalisateur. Dans un premier temps, nous nous disons que c’est une fiction par la manière dont on touche à l’intimité. On trouve, dans un premier temps, que les comédiens ont livré un jeu extrêmement réaliste, comme le passage où Emma pleure après une dispute avec sa mère au sujet d’un examen de solfège qu’elle ne veut pas passer. On se dit que c’est un très bon jeu, mais non, il s’agit bel et bien de vraies émotions, surtout les conversations qu’elles ont autour de la sexualité que je vais détailler davantage dans les parties suivantes.                           

Tout paraît trop intime pour être réel d’où cette impression de fiction. Mais pourtant, c’est bien le cas, et en le découvrant, c’est comme de se prendre une véritable claque à la fin de la séance, et je réalise à quel point ces deux adolescentes ont été courageuses d’autant exposer leur vie privée. A leur place, je pense que j’aurais refusé, beaucoup auraient refusé.

Il y a aussi d’autres éléments comme le fait que le logement d’Anaïs et de sa famille prenne feu. Cela aurait pu simplement nous donner l’impression que c’était mis en scène pour faire avancer le récit dans le film. Mais encore une fois c’était bien réel.

Si j’ai abordé le film comme une fiction qui se fait passer pour un documentaire, ce n’est pas pour rien. Si dans un premier temps, le film donne une impression de fiction, il donne surtout celle d’une fiction qui se fait passer pour un documentaire, d’où l’immense originalité de ce documentaire. On doit  pouvoir trouver d’autres documentaires qui tentent de se faire passer pour un film de fiction.

C’est un documentaire qui se fait passer pour une fiction qui essaierait de se faire passer pour un documentaire. C’est pratiquement du jamais vu, car même si on a l’impression qu’il s’agit d’une fiction à cause de la mise en scène, le réalisateur aborde des thèmes importants d’une manière très simple et nature. Le film n’est pas romancé, on ne cherche pas à dépasser le cadre réaliste, et ce, malgré une mise en scène digne d’une fiction. Le film n’est pas construit comme tel. Si le film avait réellement été une fiction, on aurait pu parler d’un jeu documentaire pour les comédiens tant il est réaliste. Mais ce n’est absolument pas le cas puisque ce ne sont pas des acteurs, mais bien des personnes réelles. Ainsi la bonne caractérisation de ce film serait pour moi un documentaire qui essaie de se faire passer pour un faux documentaire. Je pense qu’en matière de documentaire, nous frôlons bien l’originalité.

Un film construit autour d’une opposition

Ainsi le film présente Emma et Anaïs, deux adolescentes qui sont très proches l’une de l’autre, de vraies meilleures amies. Pourtant elles ont beau être très proches, elles sont très opposées.

Le film repose donc sur l’opposition entre ces deux filles.

 Lifshitz dresse des portraits qui tantôt vont favoriser l’une et tantôt favoriser l’autre.

Tout d’abord, ce qui favoriserait Anaïs par rapport à Emma, c'est qu'on découvre très rapidement que dans le cadre de son statut populaire, Anaïs doit se débrouiller toute seule. La difficulté de son milieu social  renforce sa débrouillardise, et par conséquent lui donne une certaine maturité, notamment parce qu’elle est entourée de parents incapables de bien s’occuper de ses frères. Ce qui fait que la responsabilité de ses frères, dont l’un en plus est malade, repose sur elle. Elle devient en quelque sorte la maîtresse de la maison et cela lui donne une certaine force. D’ailleurs, il est dramatique de voir, qu’au moment de l’incendie du logement, elle se sent coupable parce que, cette fois-ci, elle n’a pas surveillé son frère. C’est triste et ça montre en même temps la maturité d’Anaïs.

Cela défavorise Emma dans un sens, car le fait qu’elle soit fille unique et qu’elle  vive dans un milieu assez confortable, ne lui donne pas un rôle très important. C’est pour cela qu’elle nous paraît un peu moins mature, notamment par son caractère dur et un peu insolent envers sa mère (à noter que sa mère paraît assez pénible aussi par l’image hautaine qu’elle donne, et par le fait qu’elle parle sans arrêt des études). Même si la mère et la fille sont proches, on remarque une certaine distance affective. De plus, Anaïs semble plus joyeuse et plus sociable, c’est d’ailleurs la première des deux qui finit en couple, dès la 3ème,  avec un garçon nommé Dimitri, tandis qu’Emma paraît plus froide et discrète. Mais cela produit un certain charme.

D’autre part, le réalisateur tend vers une idéalisation des jeunes femmes, ce qui, cette fois-ci, favorise Emma par rapport à Anaïs, car il semble insister sur le physique de ces filles. Ainsi, Emma est mince et belle, d’où une utilisation de plans rapprochés sur elle et sur son visage.  Sa beauté est donc mise en avant.

Dès le début du film, on voit qu’Emma est sensible à l’art, car elle chante dans un conservatoire. C’est l’une des plus belles scènes de ce documentaire, car là on sent une véritable grâce et une idéalisation de la beauté. Elle passe par le désir de devenir actrice et elle finit par être acceptée dans une licence de cinéma à Paris 8. Qui sait, on la retrouvera peut-être en train d’écrire des critiques de films dans les Cahiers du Cinéma ? Sa beauté mise en avant, son grand rapport à l’art, son passage vers les études générales, tendent à l’idéaliser. L’idéalisation de la beauté renforce peut-être aussi cette impression de voir une fiction.

Cependant, Anaïs n’est pas tellement favorisée par son physique, elle n’a pas un très beau visage et elle est assez ronde. Il y a même une conversation amusante à ce sujet avec sa mère. Et le fait que malgré une certaine maturité, elle fait parfois preuve d’immaturité au niveau de son comportement. On apprend que toute petite, elle avait été mise en famille d’accueil parce qu’elle insultait sa mère, mais cela est probablement dû à son milieu social défavorisé. Dans le lycée professionnel où elle étudie, elle participe au bazar des cours, tandis que dans le lycée général d’Emma, tout semble calme. Par son physique désavantageux et cette immaturité, bien que ce soit la plus mature des deux, elle donne une image de vulgarité, opposée à celle d’Emma. Comme nous avons pu le voir, le réalisateur a quand même présenté les atouts et les carences de chacune des deux adolescentes.

 

Le sexe évidemment

 

Pour que le film ait été aussi intime, le réalisateur a bien évidemment abordé la sexualité de ces adolescentes. On se plonge vraiment dans l’intime. C’est ainsi qu’un garçon ou un jeune adulte né dans les générations précédentes, en apprend sur les filles et on peut en être fascinés. C’est assez amusant tout en étant intéressant, car le réalisateur montre l’évolution de ces filles par rapport à ce sujet. Ainsi au début, elles se demandent à quel âge il faut qu’elles le fassent. Puis on avance et elles commencent à confier leur désir, en se demandant quel garçon serait le meilleur partenaire sexuel. A travers un plan qui est à mon avis le plan le plus documentaire du film, car elles sont filmées de dos, où Emma raconte à deux copines du lycée que ce serait pénible de coucher avec l’un parce qu’il est imberbe ou l’autre parce qu’il est trop poilu. Je pense qu’elles ont été filmées de dos, pour ne  pas que l’on sache précisément qui a dit quoi sur tel garçon (une petite pensée pour les garçons qui se sont reconnus dans cette conversation). Puis vers la fin du film, Emma fait part de sa première relation sexuelle, qui donne un aspect sociologique au film, que nous allons voir dans les parties suivantes. Elle raconte l’expérience à sa copine de manière plutôt timide et en même temps elle sait qu’elle est filmée pour un documentaire.

 

Un film qui explore la psychologie des filles

 

En fait, cela concerne surtout Anaïs. A travers sa mise en scène, Lifshitz nous montre la psychologie d’Anaïs, de manière implicite. Il est déjà intéressant de noter qu’elle a le désir de s’occuper d’enfants quand elle sera plus grande. Elle suit une formation professionnelle pour ça, ce qui se rapporte bien au fait qu’elle s’occupe tout le temps de ses frères. A mon avis, le désir est né de ça. De plus, on la voit faire un stage professionnel dans une maison de retraite et à la fin la directrice lui demande si elle a apprécié, et elle dit qu’au début elle n’aurait jamais pensé vouloir s’occuper de vieilles personnes, mais que finalement elle adore ça. Et comme par hasard, cela se passe peu de temps après la mort de sa grand-mère. On voit donc implicitement la volonté de combler un vide de sa part, lié à la disparition de sa grand-mère. Le réalisateur arrive donc à montrer la psychologie d’Anaïs de manière simple, implicite, et par une bonne mise en scène.

  Son comportement et sa démarche en révèlent un peu plus sur sa psychologie.


Un film sociologique et politique

Vers la fin du documentaire, Emma raconte sa première relation sexuelle à une camarade du lycée. Elle semble ne pas l’avoir tellement appréciée puisqu’elle précise qu’elle n’aime pas qu’on la touche. Mais ce qui est le plus surprenant et le plus dramatique, c’est qu’elle dit que même si elle n’a pas tellement apprécié, elle est capable de se soumettre et de faire comme tout le monde. C’est ainsi que le réalisateur met en avant un problème social lié au sexe. A travers ces propos inquiétants, on constate que les filles, vers la fin de l’adolescence, n’ont peut être pas de relations sexuelles parce qu’elles le désirent, mais parce qu’elles veulent suivre la norme. Le portrait de cette fille devient encore plus intéressant, car il serait en fait le portrait général de la plupart des jeunes femmes, surtout celles nées au tout début des années 2000. Il y a aussi d’autres problèmes ou phénomènes sociologiques qui sont mis en avant. On voit bien qu’Emma vit dans un milieu confortable, élevée par une mère, contrôleuse fiscale, elle suit un parcours scolaire général, afin de mener de longues études, plutôt intellectuelles pour avoir à son tour un niveau de vie élevé.

A l’inverse, Anaïs grandit dans un milieu populaire avec des parents dont on devine facilement qu’ils ne gagnent pas très bien leur vie. Ils présentent des difformités physiques : la mère et la fille sont assez grosses, le peu de dents abimées qu’il reste au père est probablement lié aussi à des problèmes de santé qu’ils n’ont pas les moyens de régler. Anaïs, quant à elle, suit une formation professionnelle, assez peu intellectuelle. Elle va donc rapidement travailler et avoir le même niveau de vie que ses parents. On observe donc dans le film le phénomène de reproduction sociale, qui est le fait que ceux qui ont des positions dominantes (Emma et ses parents) ou pas (Anaïs et ses parents) dans la société, les conservent aux générations suivantes.

Ces conditions sociales mettent en relief l’aspect politique du film. On voit bien que durant le second tour de la présidentielle en 2017, Emma et ses parents souhaitent que ce soit Macron qui soit élu. C’est l’inverse pour Anaïs et sa famille qui souhaitent que ce soit le Pen. On comprend donc bien que les milieux populaires votent trop souvent pour le Front National, parce qu’ils se sentent délaissés et que ce n’est pas forcément une question de racisme. Un peu plus tôt, dans le documentaire, on voit que juste après l’attentat de Charlie Hebdo, en janvier 2015, alors que les Français sont un peu secoués, Anaïs, lors d’une conversation avec ses parents à table, défend les musulmans parce qu’elle explique qu’ils n’ont rien avoir avec ces actes terroristes, les auteurs étant des islamistes. En faisant cela, on comprend bien que ce n’est absolument pas une fille raciste. Si elle est pour Le Pen, c’est simplement parce qu’elle pense que celle-ci va aider socialement ceux qui sont dans le besoin comme elle. Elle est en fait un peu comme ces électeurs du PCF qui furent déçus par ce parti dans les années 80, qui par son alliance avec le gouvernement Mitterrand, ne les a pas tellement servis, et qui se sont donc tournés vers le FN pensant que ce parti allait les aider. Elle pense que ce n’est certainement pas Macron qui va les aider. D’ailleurs, dès qu’elle voit qu’il est élu, elle le traite de « connard » : ce qui est intéressant, c’est que dès l’élection de Macron, les colères sociales étaient déjà pressenties et éclateront peu de temps après avec les grandes manifestations des gilets jaunes qui ont débuté en octobre 2018.

Je dirais donc que ce film nous invite donc à revoir le jugement que nous avons, nous, Parisiens, sur les gens de la province (car j’ai oublié de préciser que c’est le portrait de filles qui habitent en province). Nous avons tendance à les catégoriser rapidement, sans peut-être même prendre en compte leurs conditions de vie et le fait qu’ils soient quand même assez délaissés.

Je finirai donc par dire qu’Adolescentes est un documentaire assez original et beau, mis en scène comme une fiction, esthétique et bien travaillé. Il est assez riche et intéressant par ses nombreux aspects, politiques, sociologiques, psychologiques, et parce que l’on découvre bien l’un des premiers portraits de jeunes femmes nées en l’an 2000.

 

Roméo C. Élève de terminale

                                                       

mardi 16 février 2021

César des lycéens 2021

 

Les élèves de Terminale de l’option cinéma participent au César des lycéens. Dans ce cadre, ils doivent voir les cinq films en compétition dans la catégorie « Meilleur film », pour pouvoir ensuite voter pour l’un d’entre eux.

Les films en compétition sont les suivants :

  • Adieu les cons / A. Dupontel / 1h27


  • Adolescentes / S. Lifshitz / 2h15


  • Antoinette dans les Cévennes / C. Vignal / 1h35


  • Les Choses qu’on dit, les Choses qu’on fait / E. Mouret / 2h02


  • Eté 85 / F. Ozon / 1h40


La clôture des votes aura lieu, pour les lycéens comme pour les votants professionnels, le vendredi 12 mars.