jeudi 30 avril 2015

Impressions des élèves de Première de l'option cinéma sur L'Echine du diable de Guillermo del Toro (2001)


Le vendredi 6 février 2015, les élèves de la section européenne espagnol, de l'option cinéma, et plusieurs classes du lycée Rodin (dans le cadre du cours d'espagnol, de français ou d'histoire) ont assisté à la projection de films espagnols sur la guerre d'Espagne et le franquisme au cinéma l'Escurial, présentés par Pietsie Feenstra, enseignante à l'Université Paris III.


Cette manifestation a été organisée en partenariat avec les Cinémas Indépendants Parisiens et a bénéficié d'une subvention de la Région Ile-de-France.



Les élèves de Première de l'option cinéma ont écrit leurs impressions sur L'Echine du diable (2001) de Guillermo del Toro.


            Nous avons récemment pu voir L'Echine du diable réalisé par Guillermo del Toro en 2001. 
            J'ai trouvé que ce film était particulièrement bien réalisé, dans le sens où l'on ressentait avec force le suspense que le réalisateur a voulu insuffler à son film. Tout ce qui est caché, mystérieux, nous donne envie d'aller plus loin dans l'histoire. 
            Par ailleurs, le casting est particulièrement bien réussi : les enfants interprètent leurs personnages de façon extraordinaire. 

            Enfin, j'ai d'autant plus aimé le contexte historique du film qu'il a été très bien représenté, sans pour autant empiéter sur l'argument principal. Il nous a d'ailleurs été bien expliqué par l'intervenante, Pietsie Feenstra, qui a présenté le film avant la projection.
Diane Brugière


            J'ai beaucoup apprécié ce film. Il parle du réel à travers la fiction, mais l'intrigue est tellement prenante que l'on en oublie parfois le contexte. Le jeu des acteurs, notamment celui de Jaime, est à la fois intriguant et ambigu, et j'ai également beaucoup apprécié le personnage de Casarès qui, malgré son côté bienfaisant et docile, cache en réalité une montagne de secrets. Dans l'ensemble, ce film m'a beaucoup plu.
Hugo Nangeroni


            J'ai beaucoup apprécié ce film, dont l'histoire est vraiment prenante. Même si l'action se passe pendant la guerre civile en Espagne, on ne voit pas trop le côté historique, mais plutôt l'aspect fantastique. En effet, l'histoire tourne autour d'un mystère que l'on découvre petit à petit, et comme il est question de fantôme, on rejoint là la dimension fantastique.
Ariane Courtois


            Je garderai un souvenir très positif de ce film. La violence qui tient au propos sur la guerre civile s'intègre très bien à l'histoire du film. Ainsi, tout en comprenant le contexte historique, nous avons le temps de nous attacher aux personnages présents dans l'orphelinat. Si je devais critiquer un seul aspect de ce film, ce serait le nombre de gros plans sur les victimes de l'incendie. Certes, cela évoque la violence de la guerre civile, mais je trouve leur usage abusif.
            Dans l'ensemble, j'ai tout de même apprécié la projection de ce film et je l'ai trouvé très intéressant dans sa façon d'évoquer des faits historiques.
Ulysse Nabet

            Ce film de Guillermo del Toro est son troisième long métrage. Il raconte le combat de Carlos, un enfant, à l'orphelinat, suite à la mort de son père durant la guerre d'Espagne.
            L'Echine du diable évoque la notion de spectre selon différents points de vue. On peut ainsi observer que tous les personnages sont hantés. De plus, l'histoire, qui nous est racontée par un fantôme, présente elle-même deux spectres : le fantôme de Santi essayant de prendre une revanche sur celui qui l'a tué, et le fantôme du docteur. Cependant, si le fantôme suscite d'abord la peur et l'angoisse chez le spectateur, par la suite nous comprenons que le véritable méchant du film est incarné par un humain, le concierge de l'orphelinat.
Thomas Pelatan


            J'ai beaucoup apprécié ce film qui, selon moi, porte la marque de fabrique de son réalisateur par plusieurs aspects.
            Tout d'abord, la place des enfants, dont le jeu et le rôle n'ont rien de niais ni de surfait. Ils sont livrés à eux-mêmes, forcés de quitter le monde de l'enfance, occupant ainsi un rôle aussi important qu'un adulte.
            Ensuite, chaque personnage est doté d'une part sombre et la plupart d'entre eux cachent un secret. Tout gravite autour de l'univers de la guerre, symbolisée par la bombe tombée au beau milieu de la cour de l'orphelinat. Le film allie avec aisance et réalisme le monde de la guerre et le monde fantastique, soulignant ainsi avec force la violence engendrée par la guerre.
            Enfin, toute l'intrigue est racontée comme une histoire de fantôme, qui prend une résonance très intéressante à partir du moment où on l'associe aux souvenirs de la guerre. Et bien sûr, les effets spéciaux ainsi que le jeu des acteurs ont fortement contribué à mon opinion positive sur le film.
Inès Atek


            Ce film m'a énormément fait penser au Labyrinthe de Pan, du même réalisateur, tout d'abord parce que le contexte historique est le même : la guerre civile d'Espagne. De plus, ce film allie lui aussi une intrigue fantastique et un arrière-plan historique. C'est donc cette alliance des deux genres qui m'a plu et surpris.
            En outre, les effets spéciaux sont très bien faits, et le jeu des acteurs m'a semblé irréprochable, malgré leur jeune âge pour certains.
Guillaume Maurice


            Ce film est intéressant et divertissant, avec une histoire bien construite et de bons acteurs. Les effets spéciaux sont très bien réalisés, en particulier le fantôme, représenté tel que l'on verrait un enfant sous rayon X. Le parallélisme entre la scène de cours (sur la Préhistoire et la chasse du mammouth) et le moment où les enfants tuent le surveillant à la recherche de l'or, est particulièrement bien trouvé et donne au film tout son sens : seul, on arrive rarement à quelque chose, et l'entraide est donc nécessaire. D'ailleurs, le fantôme voulant se venger n'y arrive qu'avec l'aide du personnage principal, et le vieil homme aide les enfants à s'évader. Enfin, en espagnol le mot "fantôme" se dit "fantasma", ce qui ressemble à "fantasme". La langue espagnole, par cette manière de nommer les fantômes, n'essaierait-elle pas de traduire cette fascination pour la mort et pour l'au-delà ? Un film à voir, en tout cas !
Léo Legros


            Lors de la présentation du film, on nous a expliqué les objectifs du réalisateur en matière de maquillage, d'effets spéciaux… Malgré tout, j'ai trouvé que l'on franchissait parfois les limites du respectable et du réalisme, avec ce sang qui coule sans fin. Par ailleurs, l'intrigue est originale, les acteurs sont très bons, voire excellents, en particulier les enfants.
            En ce qui concerne la construction du film, j'ai trouvé le début un peu long, mais la dernière demi-heure incroyable, le suspense étant à son comble et les spectateurs totalement captivés. En outre, le contexte historique est très bien reconstitué, on y croit et il n'y a pas de fausses notes.
            Dans l'ensemble, je reste quand même très partagée entre des points très positifs et des points négatifs qui empêchent le film d'être excellent comme il promettait de l'être.
Léa Kheder


            Bien que le film traîne un peu en longueur au début, il devient rapidement très plaisant à regarder. Sans tomber dans le gore ou le trash, il arrive à nous faire peur. La dimension historique du film est également très intéressante. En effet, la guerre civile espagnole est une période qui est très peu traitée au cinéma. A travers les yeux d'un enfant, on observe ici les injustices, la violence, mais aussi l'entraide qui ont existé durant cette guerre. D'un point de vue esthétique, L'Echine du diable est irréprochable. De même, le jeu des acteurs, particulièrement celui des enfants, est parfait. Le jeune Fernando Tielve (Carlos) fait preuve d'une grande maîtrise et montre qu'il possède une qualité d'interprétation rare pour son âge. De plus, la représentation du fantôme au moyen d'effets spéciaux est de très bonne qualité.
Maxime Delacotte


            J'ai bien aimé ce film, dont les couleurs étaient superbes et donnaient une belle ambiance. Même si le film était tourné en un lieu unique, il ne donnait jamais un sentiment de monotonie ou d'ennui.
            Par moments, on éprouvait de la peur. Tout d'abord, la maison était isolée dans un paysage désertique, ce qui montrait que si quelque chose se passait, il n'y aurait aucune aide extérieure possible. On le voit d'ailleurs au cours du film, lors de l'incendie : aucune aide ne vient et c'est effrayant.
            La scène qui m'a le plus marquée est celle de la dispute entre Carlos et Santi. Carlos va dans la cuisine et tombe sur Santi qui veut lui parler. Effrayé par ce dernier qui veut lui parler, Carlos part en courant. Mais il n'arrive pas à lui échapper, car Santi traverse les murs. Il se cache alors dans un placard et regarde à travers la serrure pour voir s'il est toujours là. Un long moment de suspense passe, et l'œil de Santi apparaît brusquement.
            Ce film fait partie de mes films préférés parmi ceux que nous avons vus à l'Escurial.


Laure Fletcher

mercredi 22 avril 2015

Critique de Cendrillon de Kenneth Branagh par Romain Billard



            Etant un grand fan du film d'animation des studios Disney sorti en 1950, je fus assez mitigé quand j'ai vu les premières affiches de l'adaptation en prise de vue réelle faite par les même studios. Cendrillon s'inscrit pour moi dans la lignée de ces films qui ont marqué mon enfance et m'ont laissé de forts souvenirs. J'étais donc un peu hostile à l'idée d'aller voir ce chef d'oeuvre d'animation filmé en prise de vue réelle. J'avais peur que la part de fantaisie et l'éternelle magie contenue dans le dessin soit perdue dans ce réalisme terre à terre indéniable que les effets spéciaux ne suffisent pas à sauver. J'avais aussi peur pour les interprètes. En effet, les films d'animation Disney ont créé au fil du temps des héroïnes et héros à la beauté inégalable, à la grâce et aux charmes proches de la perfection, et cela grâce au dessin qui permettait de passer outre les critères réels et les barrières du réalisme. J'avais donc peur de passer la séance à comparer le personnage éponyme à sa consœur irréelle et, par conséquent, de la juger sans réel crime, mais d'émettre à son égard un avis contenant déjà un parti pris. Mais, j'ai finalement décidé de m'y rendre. Et je fus comblé.
            Il est vrai que ce film n'est pas pour tout le monde, pour ceux qui ne sont pas fan du dessin animé, ou des contes de fées et films de princesses en tout genre. N'allez pas le voir, vous seriez terriblement déçus. En revanche, pour les autres, ce film vaut le détour. 
            Le visuel est magnifique : les couleurs sont vives, les effets spéciaux discrets et grandioses à la fois. Les images parviennent à allier réalisme et fantaisie avec un succès proche du cas d'école. 
            Les interprètes sont incroyables, beaux, talentueux, avec une touche de profondeur qui fait toute la différence. Un coup de cœur spécial pour Cate Blanchett qui prouve une fois de plus sa capacité à s'approprier chaque rôle avec élégance et talent, et nous offre ici une méchante intéressante et élancée, avec une couche de complexité bien dosée. Lily James, qui interprète Cendrillon, est convaincante, et bien qu'elle ne soit pas très proche du personnage du film d'animation, elle se l’approprie avec brio et nous fait donc oublier sans problème l'éternelle Cendrillon de 1950. Elle évite ainsi l'obstacle de la perpétuelle comparaison qui empêcherait notre immersion dans le film.
            Mais la qualité réelle du film est qu'il parvient à rester fidèle au long métrage d'animation tout en se l'appropriant et en le réinventant. Il atteint un équilibre parfait qui nous permet de passer un très bon moment devant un film à la plastique féerique, aux messages d'une joliesse digne du visage de Cendrillon, et avec un très bon scénario et de bons acteurs. 

            Bien sûr le film n'est pas parfait : il y a quelques lacunes et un côté nunuche et rempli de bonnes intentions qui peut gâcher le plaisir. Mais si on arrive à lâcher prise et qu'on parvient tout simplement à regarder et se laisser emporter, alors on a affaire à un très bon film, qui m'a fait passer un bon moment. A voir aussi bien quand on se sent faillir vers la tristesse que quand on a le cœur rempli de joie.

mardi 21 avril 2015

Semaine de la presse : la figure du journaliste au cinéma (suite)


Les élèves de Première de l'option cinéma ont travaillé sur des films qui mettent en scène des personnages de journalistes et expriment donc leur vision de la place du journalisme dans la société. Ce travail a été présenté sous forme d'affiches exposées dans le hall du lycée.





Voici le travail de Judith Policar sur Meet John Doe - L'Homme de la rue (1941) de Frank Capra :


SYNOPSIS

Ann Mitchell, jeune journaliste se révolte après avoir été victime d’une vague de licenciement dans le journal The Bulletin. Son patron veut de la dynamite, elle décide donc de lui donner de la dynamite en inventant de toutes pièces une histoire qui va toucher tout le monde. Elle imagine ainsi un personnage, John Doe, qui aurait écrit une lettre au journal pour annoncer qu’il allait se suicider le 24 décembre suivant. Au vu du bruit que fait l’histoire, le patron d’Ann la fait revenir. Ils embauchent un clochard pour jouer le rôle de cet inconnu. Des clubs sont créés pour le soutenir.
Ce film montre à quel point le journalisme peut, à travers une seule fausse lettre, changer la vie de beaucoup de personnes.

FRANK CAPRA (1897-1991)

Il était réalisateur, scénariste et producteur italien d’origine mais nationalisé américain. Il a tourné avec des acteurs tels que James Stewart dans It’s a Wonderful Life en 1946 pour lequel il aura le Golden Globes du meilleur réalisateur ou encore avec Cary Grant avec Arsenic and Old Lace en 1944 et même Clark Gable avec It happened one night en 1934 pour lequel il a eu l’Oscar du meilleur réalisateur.
Comme Hitchcock, il a lui même fait le remake de deux de ses films : d’abord il réalise Broadway Bill en 1934 et Riding High en 1950, puis il réalise en Lady for a Day en 1933 et Pocketful of Miracles en 1960.
Capra a également été un documentariste engagé et patriote, avec la mythique série Pourquoi nous combattons, commandée par l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale.
L'esprit du cinéma de Capra, c'est bien sûr son attention portée aux injustices sociales et aux dysfonctionnements de la société américaine, perturbée par la crise économique de l'époque.

LA FIGURE DU JOURNALISTE DANS LE FILM

Ann Mitchell interprétée par Barbara Stanwyck est une journaliste de presse écrite qui travaille pour le journal The Bulletin dans la rubrique des faits divers. Elle apparaît principalement à l’extérieur de son bureau à l’exception de quelques scènes au début du film où on la voit dans la rédaction du journal. Après on la voit dans d’autres bureaux : avant le passage de John à la radio ou chez D.B Morton (homme d’affaire qui les aide).

 Le journalisme est présenté comme un métier tout d’abord difficile, puis comme quelque chose qui est capable de faire croire au monde ce qu’il écrit. Il est également capable de changer le monde, la vision que les gens ont du monde.

Le rôle du journaliste est central dans ce film car sans lui cette histoire n’aurait jamais eu lieu.

Le film met en scène le journalisme sous l’angle de la manipulation de l’information, la recherche du scoop et du fait divers.

En voyant ce film, on peut se demander s’il faut toujours croire ce que la presse nous dit.

CITATION

I don’t read papers, and I don’t listen to radios either. I know the world’s been shaved by drunken barber, and I don’t have to read it.


Frank Capra







samedi 18 avril 2015

Critiques de L'Echine du diable de Guillermo del Toro (2001) par des élèves de Terminale de l'option cinéma

Le vendredi 6 février 2015, les élèves de la section européenne espagnol, de l'option cinéma, et plusieurs classes du lycée Rodin (dans le cadre du cours d'espagnol, de français ou d'histoire) ont assisté à la projection de films espagnols sur la guerre d'Espagne et le franquisme au cinéma l'Escurial, présentés par Pietsie Feenstra, enseignante à l'Université Paris III.

Cette manifestation a été organisée en partenariat avec les Cinémas Indépendants Parisiens et a bénéficié d'une subvention de la Région Ile-de-France.


Les élèves de Terminale de l'option cinéma ont écrit une critique de L'Echine du diable (2001) de Guillermo del Toro.



Un film tendu de bout en bout
  
Ce film m'a beaucoup plu. Je l'ai trouvé captivant et bien filmé. J''ai trouvé le jeu des jeunes acteurs excellent. De plus, j'aime les films qui traitent d'événements historiques, et même si je ne suis pas amateur de films d'horreur, j’ai trouvé que dans L'Echine du diable, l'histoire et l'horreur étaient bien mêlées. L'histoire du film nous tient en haleine jusqu'au bout, de péripétie en péripétie.

Ma scène préférée est située au début du film, lorsque le jeune garçon, Carlos, se fait embêter par un autre enfant, Jaime. J'ai bien apprécié le jeu de champ / contrechamp jouant à chaque fois avec la hauteur du point de vue des enfants. Cela donne une fluidité à leurs mouvements, ce qui est d'ailleurs renforcé par le fait qu'il s'agit d'un plan-séquence. Cela donne, dès le début du film, une ambiance tendue qui durera jusqu'à la fin.
  Pierre-Emmanuel Cance


Une histoire de fantômes
  
            Ce film est un bon thriller dans lequel on retrouve les thèmes chers au réalisateur, tels que l'enfance, la guerre civile espagnole, ainsi que des créatures fantastiques. C'est un bon mélange entre le réel et le fantastique, avec des effets spéciaux réussis, qui accentuent le fait que les créatures surnaturelles puissent exister. On est pris d'angoisse lorsque Carlos et Jaime s'approchent du fantôme de Santi. D'ailleurs, les enfants jouent à la perfection, tout comme les adultes, surtout Jacinto joué par Eduardo Noriega. Il y a toutes sortes de fantômes entre celui de Santi, la jambe de Carmen rappelant le fantôme du passé, Casares qui devient un fantôme et dont on découvre qu'il est le narrateur de l'histoire, et enfin Jacinto qui est hanté par son passé d'enfant dans l'orphelinat.
            Comme dans Le Labyrinthe de Pan (2006), Guillermo del Toro utilise ici le fantastique pour délivrer un message antimilitariste. Ce film montre la cruauté des hommes face à la pureté des enfants, dans une atmosphère très particulière entre un soleil brûlant et l'intérieur sombre et froid de l'orphelinat.
            La scène que je préfère est celle de l'explosion de la voiture et des bidons d'essence dans l'orphelinat, car elle constitue un tournant majeur de l'histoire. En effet, tous les espoirs reposaient sur cette voiture qui aurait permis aux personnages de quitter les lieux. Ils sont ainsi anéantis et de nombreuses morts sont causées. La fuite paraît dès lors impossible. Cette scène est ma préférée, non pas parce qu'elle est tragique, mais parce qu'elle change la donne de l'histoire, et montre ainsi qu'en un instant tout peut basculer.
 Elise Rolland


 Une vision des enfants qui échappe aux clichés

             Quand on m'a présenté l'idée générale de ce film, je m'attendais à quelque chose de très infantilisé, un peu édulcoré, mais ce n'était pas le cas et ce fut une bonne surprise ! Certes, le film se centre sur des enfants et l'histoire est majoritairement racontée depuis leur point de vue, mais cela est fait très brillamment et j'ai beaucoup apprécié cette sincérité enfantine et notre immersion totale dans leur "univers" qui se mêle tragiquement à la triste réalité. C'était d'autant plus touchant de découvrir que c'est en fait quelque chose de très personnel de la part du réalisateur qui, en racontant du point de vue des enfants, se transporte dans son propre passé.
            Il y a une chose en particulier que j'ai beaucoup aimée dans le film, c'est la façon dont la rivalité entre deux enfants, Carlos et Jaime, se transforme lentement et subtilement en une solidarité contre un ennemi commun. Tout ce qui est montré de l'enfance et des rapports entre les enfants échappe aux clichés, parce qu'on ne montre pas les enfants du point de vue d'un adulte, ce qui amènerait à une image de l'enfance un peu fausse et stéréotypée. D'ailleurs, les personnages d'enfants eux-mêmes, au sein du film, se comportent presque comme des adultes, et c'est impressionnant et touchant.
            Je ne connaissais pas bien l'histoire de la guerre d'Espagne, mais j'ai trouvé que la montrer à travers ce microcosme du monde des enfants était une bonne manière de l'aborder et de faire comprendre quelques-uns des enjeux de ce conflit et la tragédie qu'il a représentée. En effet, la perte des parents, par exemple, nous fait nous sentir en empathie avec les enfants devenus orphelins.
            Ma séquence préférée est celle de la fin, lorsque le camion a explosé et que plusieurs enfants sont morts, ainsi que la directrice. Cette séquence est très belle, parce que très émouvante. Les enfants font alors preuve d'un immense courage et les deux adultes à leurs côtés aussi. Et quand ces deux-là meurent, il y a une grande tension émotionnelle. C'est le moment du film où l'on est en totale immersion et de tout cœur avec les personnages. C'est le type de séquence qu'on pourrait revoir plusieurs fois avec toujours les mêmes craintes, le même suspense, les mêmes émotions.
  
Anaé Taounza-Jéminet

Fernando Tielve dans le rôle de Carlos


Le douloureux passage de l'enfance à l'âge adulte
           
            L'histoire est racontée du point de vue des enfants, car nous sommes le plus souvent avec eux, ce qui nous permet de comprendre la force qui les unit pour se battre contre Jacinto. Mais nous suivons aussi les adultes pour voir précisément l'impact de la guerre sur les habitants, voisins, amis… Le point de vue d'un adulte existe également quand Jacinto parle de la photo de lui avec ses parents, car il s'agit de nous montrer qu'il est aussi un objet de la guerre, à la fois bourreau et victime.
            Ce film montre donc l'impact de la guerre dans ce huis clos qu'est l'orphelinat, mais il parle aussi de trahison, de regrets (ceux du docteur qui n'a jamais osé déclarer sa flamme à la directrice), de courage, ainsi que des enfants qui perdent leur innocence à cause de la guerre, tout en gardant toujours une âme d'enfant : c'est le cas de Jacinto qui parle de ses parents, ainsi que des orphelins avec leurs histoires de fantômes, propres à l'imagination des enfants. Ainsi, ma scène préférée est celle où Carlos voit le fantôme qui le poursuit jusque dans un couloir, ce qui conduit Carlos à se cacher dans un placard. J'aime cette scène, car finalement on ne comprend pas si le fantôme le suit pour en obtenir de l'aide ou pour lui faire du mal. Mais ce qui m'a le plus plu, c'est l'ambiguïté : c'est une peur qui reste dans le domaine de l'enfance, puisque, adulte, on n'imagine pas qu'il y ait un fantôme et encore moins qu'il pourrait nous poursuivre dans la maison.
            Enfin, le film parle de la violence qui nous touche sans qu'on l'ait recherchée. Par exemple, c'est sans le vouloir que Santi a vu Jacinto essayer d'ouvrir le coffre, alors qu'il ignorait la présence même de ce coffre. Il est donc mort à cause d'une chose dont il ne soupçonnait pas l'existence, ce qui est une manière brutale de passer du monde innocent des enfants à celui, plein de travers, des adultes.
  
Emilia-Louise Goléa


Un film fantastique original
                       
             Le thème du fantastique est souvent traité au cinéma, mais je trouve qu'il l'est d'une manière originale dans L'Echine du diable.
            L'histoire se passe dans un orphelinat, ce qui permet aux jeunes spectateurs de s'identifier aux personnages des enfants. J'ai bien aimé l'intrigue à suspense : le fait que les enfants soient amenés à découvrir une vérité, en dépit de la tragédie qui les entoure. Les effets spéciaux sont extrêmement bien faits, ce qui m'a fait beaucoup apprécier la dimension fantastique du film.
            Bien que ce film soit censé être un film d'horreur, l'univers des enfants laisse advenir des moments comiques. Le fait que la majorité des scènes se déroulent dans un même lieu m'a beaucoup captivée, car en général j'adore les histoires qui se passent dans un lieu fermé qui abrite un mystère, avec peu de personnages. Néanmoins, dans cet univers innocent des enfants, j'ai bien apprécié le fait que plusieurs personnages soient sacrifiés (Conchita, Carmen, le docteur Casarès et plusieurs enfants), car c'était très inattendu et permettait d'éviter une fin trop heureuse et niaise. D'ailleurs, à la fin, on ne s'attend pas à ce que la voiture explose vraiment, et le point de vue subjectif du docteur Casarès, marqué par le bruit sourd et une perception floue, donne de l'intensité à la scène. De plus, l'incarnation du Mal par le personnage de Jacinto était parfaite, et l'acteur a très bien interprété ce rôle.
            Par ailleurs, bien que le contexte historique de la guerre civile en Espagne dans les années 1930 ne soit pas montré explicitement, il apparaît astucieusement dans son impact et ses conséquences sur les jeunes enfants de l'époque, ce qui suscite un attachement et de l'empathie pour eux chez le spectateur.
            Enfin, j'ai apprécié la chute du film, car elle contient énormément de choses : de l'horreur, du fantastique, du comique, de l'amour… Je le recommande, et c'est un film que je pourrais revoir plusieurs fois.
  Zoé Roignot


Un conte pour grands enfants

            J'ai beaucoup aimé ce film. Tout d'abord, le contexte, la guerre civile espagnole, ce huis clos qui, au sein de sa petite cour carrée, renferme des enfants, mais aussi beaucoup de secrets et de mystères. Le fait de choisir comme personnage principal un enfant tout juste orphelin, même s'il l'ignore encore, permet de donner au film un sens particulier. En effet, le spectateur se sent plus concerné et plus touché. De plus, un personnage d'enfant permet de jouer sur l'innocence, car les enfants sont les premiers touchés par les conflits orchestrés par leurs parents.
            Je trouve également que le film est admirablement bien construit. Dès le début, avec une introduction captivante et effrayante à la fois, nous nous posons de nombreuses questions sur le sens du titre et sur ce que le film va nous montrer par la suite. Dès lors, nous sommes nous aussi comme des victimes de l'histoire. Personnellement, j'ai été happée par l'ambiance du film, au point que j'avais l'impression d'être dans cette cour, où repose l'obus endormi, ou encore dans cette guérilla des enfants contre l'homme avide d'or.
            Cette histoire de fantômes relève plus, à mon avis, du fantastique que de l'horreur. Le jeu avec le bassin d'eau m'a fortement angoissée, et le travail sur le maquillage des acteurs était vraiment impressionnant. Les acteurs, d'ailleurs, étaient tous très talentueux et je pense qu'ils sont aussi pour beaucoup dans mon immersion dans le film. Le travail sur la musique est, lui aussi, très bien réalisé, qu'il s'agisse des focalisations auditives avec brouillage du son, du jeu avec l'eau qui rend la scène encore plus angoissante, ou encore des motifs qui accompagnent l'espoir de Carlos ou son désespoir, tout cela permet vraiment au spectateur de vivre l'instant et d'espérer avec les personnages.
            Cependant, j'ai trouvé la fin un peu trop rapide, laissant derrière elle des choses inexpliquées. Ainsi, si Casarès était le fantôme depuis le début, pourquoi avait-il accès à des scènes dans lesquelles il n'était pas présent ? De plus, j'aurais aimé savoir ce qu'il était advenu des enfants orphelins partis tous seuls, sans nourriture, sur la route déserte, à plusieurs jours de marche de la civilisation et en pleine guerre civile. Nous sortons là de l'histoire contée par Casarès, mais il m'aurait semblé important d'avoir des nouvelles et de ne pas rester sur une fin joyeuse un peu trop précipitée, éliminant la réalité historique qui entoure les enfants. Malgré cela, et pour terminer sur un point positif, j'ai adoré la clôture du film : la chute, qui montre que c'est l'esprit de Casarès qui raconte l'histoire, est géniale.
            Le personnage de Casarès, en lui-même, est particulièrement intéressant, et plus précisément la scène dans laquelle son fantôme vient en aide aux enfants. Alors que j'étais affectée par sa mort, à laquelle je ne m'attendais pas du tout (j'étais persuadée qu'il resterait présent jusqu'au bout), le voir encore présent, mais sous une autre forme, m'a vraiment plu, voire émue. Il était méritant et avait un rôle-clé dans l'histoire, il ne pouvait pas partir sans aider les enfants qu'il avait choyés quelques jours plus tôt. Quand il réapparaît, son retour est inattendu, mais salutaire. Les enfants, eux aussi, peinent à y croire, mais d'une certaine manière, leur innocence permet au spectateur de vivre à travers leur regard le monde imaginaire où tout peut arriver, notamment les phénomènes fantastiques qui ne sont censés vivre que dans l'imagination des hommes. Ainsi, l'esprit errant tient les promesses qu'il avait faites de son vivant : les aider à vaincre Jacinto et les protéger. Cette scène est donc très émouvante, à la fois pour les enfants qui comprennent que, bien qu'ils soient orphelins, ils ne sont pas abandonnés de tous, mais aussi pour cet homme qui a perdu la femme qu'il aimait et sa propre vie dans un temps très restreint. C'est sa manière de faire un signe, pour la dernière fois, à ces enfants.
            Finalement, raconté sous la forme d'une histoire fantastique incarnée par des enfants qui réussissent à vaincre, tous ensemble, Jacinto, le méchant de l'histoire, le film L'Echine du diable sonne comme un conte que l'on exposerait à de grands enfants, une légende qui parviendrait à happer les adultes et à les fasciner.
 Sixtine Teillol


Le fantôme de Santi



Un film qui me laisse une impression mitigée

            J'ai apprécié ce film, car il était divertissant et différent des films que nous voyons en général dans le cadre de "Lycéens au cinéma" (bien que ce soient toujours de bons films). Les effets spéciaux étaient beaux et esthétiques, et on sentait bien que la photographie et l'image étaient très travaillés. Néanmoins, dans son ensemble, je trouve que le film comporte des éléments trop faciles à trouver et qui ne relèvent pas d'une grande qualité artistique. Ce film est donc divertissant sur le moment, mais ce n'est pas vraiment un film marquant.
            Un moment m'a cependant marquée. C'est celui où les élèves font passer une sorte de test à Carlos, qui doit aller chercher de l'eau en pleine nuit. Il sort avec un autre enfant mais rencontre malheureusement le surveillant du pensionnat et reste enfermé quelque temps dans la cuisine, seul, ce qui produit une forte angoisse chez le spectateur.
Roxane Bergeot
  


L'Echine du diable ou la tentation du mal

            L'Echine du diable est un excellent film fantastique qui nous projette dans un temps précis de l'histoire du monde. L'histoire se passe durant la guerre d'Espagne. Carlos, le personnage principal, a douze ans et son père est décédé. Il arrive dans un orphelinat et est remis aux bons soins de Carmen, la directrice, et du docteur Casares. Mais il est confronté à ses camarades et à Jacinto, un employé. Par ailleurs, cet endroit abrite de l'or et le fantôme d'un ancien pensionnaire, Santi. Il faut souligner le soin apporté aux détails en commençant par les lieux : l'orphelinat est en piteux état, à l'instar du pays dans lequel il se trouve. Sa géolocalisation est également significative : il est isolé, ce qui est une sorte de métaphore de l'Espagne de l'époque en proie à la guerre, durant laquelle tout être est renfermé sur soi. Ensuite, le réalisme du maquillage montre bien le talent et l'expérience de Guillermo del Toro en tant qu'ancien maquilleur. Les acteurs sont principalement des enfants qui jouent un rôle majeur dans ce film, car ils représentent notre sensibilité et sont également un moyen de dénoncer toutes les horreurs que peut produire une guerre ainsi que ses conséquences sur l'avenir. On a aussi des adultes qui incarnent notre personnalité, par exemple Carmen, qui est une femme de caractère dotée d'un instinct maternel, Conchita, qui est la représentation de la personne face à la tentation et Jacinto, qui incarne tous les aspects attractifs du péché.

               Ma scène favorite du film est la mort de Conchita. Suite à l'explosion de l'orphelinat qui a eu pour conséquence de nombreux morts, Conchita est en chemin pour aller au village voisin qui se trouve à une journée de l'orphelinat afin d'obtenir de l'aide. En plein désert, elle croise sur sa route une voiture dans laquelle se trouve Jacinto, accompagné de ses compagnons. Jacinto est l'incarnation du mal et du péché, en d'autres termes le diable sous la forme d'un beau jeune homme. Le mal n'est jamais présenté sous son vrai visage, mais principalement par les multiples aspects qui pourraient attirer chacun. Durant cette scène, Conchita lui résiste, elle est la représentation du spectateur qui tente de lutter face à la tentation. Jacinto est son fiancé dans le film et cette union représente une facilité et un obstacle à sa liberté, mais sa résistance la conduit à la mort.
 Christ Nselele

dimanche 12 avril 2015

Critique de Cake de Daniel Barnz, par Romain Billard




Lorsque les premières bandes annonces du film CAKE sont sorties, je m'attendais à un film touchant et profond qui briserait le rôle de l’éternel Rachel de Friends qui suit Jennifer Aniston depuis maintenant dix ans. Je me retrouve finalement face à un film assez décevant dans l'ensemble, mais possédant tout de même certains atouts qui font de lui un film qui marque.
C'est l'histoire d'une femme qui a perdu son fils dans un accident de voiture, et qui, suite à cet accident, se retrouve face à des douleurs chroniques. Le film retrace le parcours qu'elle va suivre pour s'en sortir.
Tout d’abord, le début est assez lent, une lenteur qui nuit au film et qui manque cruellement de profondeur. C'est comme assister à la pâle imitation d'un film d'auteur, mais sans le je ne sais quoi qui donne une âme aux films. Jennifer Aniston apparaît comme la caricature d'une actrice commerciale qui essaie de se créer un nouveau rôle plus profond. Elle ne joue pas son rôle, elle joue le rôle d'une actrice qui joue un rôle dramatique, et c'est là toute la différence. J'ai hésité à sortir, le film ne démarrait pas et ne montrait que l'éternel malheur du personnage sans donner plus d'informations. Finalement je suis resté, et au fur et à mesure que les scènes se déroulent, on se surprend à découvrir chez l'interprète une sensibilité présente dès le début qu'on avait pas tout de suite remarquée, comme ces gens qu'on juge au premier abord mais qu'il faut apprendre à connaître. Et on découvre finalement un personnage plein de nuances, qui nous touche profondément et qui est interprété par Jennifer Aniston avec une sincérité très rare. Au fur et à mesure que le film approche de sa fin, des scènes très touchantes font leur apparition et nous font oublier notre tentation de quitter la salle. Le film se termine sur une dernière scène très émouvante qui clôt ce film avec beaucoup de finesse et de symbolisme. 
Cake est un film avec une bonne histoire, de bons personnages. Mais du fait d'un manque cruel de mise en scène et de scènes inutiles, le film ne commence réellement qu'au bout d'une bonne heure. Et les quelques bonnes scènes ainsi que la prestation de Jennifer Aniston, si elles ne suffisent pas à en faire un film qu'on recommanderait, suffisent toutefois à en faire un film émouvant qui laisse une trace. Il dépeint le malheur et le combat d'une femme, en apparence de manière assez lourde et cliché, mais il se révèle plus fin qu'on ne le pensait. Un bon film, donc, mais qui se trouve étouffé par des excès et une trop longue indécision, puisque pendant plus d'une heure on ne voit pas vraiment ou le réalisateur veut nous emmener. Et pourtant les cinq dernières scènes nous montrent avec force ce que le film aurait pu être. Je ne regrette pas de l'avoir vu, mais je n'irai pas le revoir, bien que globalement, le film m'ait touché d'une manière assez ineffable. En revanche je le conseillerais réellement à ceux qui aimeraient voir Jennifer Aniston dans un autre registre, et qui, ici, ne seront pas déçus. Ce n'est pas une prestation qui marque par son aspect grandiose - une autre actrice aurait peut-être mieux joué ce rôle -, mais elle possède un côté indéniablement touchant qui nous reste en tête longtemps après la fin du film, de par la sincérité dont l'actrice fait preuve ainsi que la proximité qu'elle a avec son personnage.


jeudi 9 avril 2015

Impressions sur Big Eyes de Tim Burton, par Laura Brown




            Big Eyes est un film biographique sur l’une des plus grandes impostures de l’art.
Dans les années 60, l’artiste peintre, Walter Keane a connu un tel succès, qu’il a révolutionné le commerce de l’art grâce à ses mystérieux tableaux, représentant des enfants malheureux, aux yeux immenses. Or, un beau jour, la vérité sur ce génie artistique a éclaté ! Ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme Margaret.

            Film très intéressant, mais un peu trop lent dans son déroulement. Par contre, j’ai particulièrement aimé la représentation des années 60 : vêtements, décors (maisons, immeubles… ). De plus, il est aussi intéressant de voir la place de la femme dans une société machiste (qui l’est encore de nos jours !).

Laura Brown


vendredi 3 avril 2015

Festival Cinéma du réel 2015

Projection + rencontre avec le réalisateur le mardi 24 mars pour les optionnaires de Terminale :

Noche herida (Nuit blessée) de Nicolás Rincón Gille, au cinéma Le Luminor



Un aperçu du Palmarès 2015

Le jury de la compétition internationale composé de Julie Bertuccelli, Dieudo Hamadi, Hong Hyosook, Véréna Paravel et Clarence Tsui a décerné :
> Le Grand Prix Cinéma du réel à
Killing Time – Entre deux fronts de Lydie Wisshaupt-Claudel
> Le Prix international de la Scam à
Une jeunesse allemande de Jean-Gabriel Périot
> Mentions spéciales du jury à Noche herida (Nuit blessée) de Nicolás Rincón Gille et In The Underground de Zhantao Song

Le Jury des Jeunes – Cinéma du réel, composé des lycéens Charlotte Bochard, Fahel Muller, Clémentine Balloum, Zoé Coutard, Jean-Victor Yim et Julien Hermine-Bromberg, et de la réalisatrice Marie-Pierre Brêtas, a décerné :
> Le Prix des jeunes – Cinéma du réel (parmi les 3 sections de longs métrages) à
Strannye Chasticy (Strange Particles) de Denis Klebleev
Mention à C'est ma vie qui me regarde de Damien Fritsch


jeudi 2 avril 2015

Visite de l'exposition Lumière ! Le cinéma inventé au Grand Palais

Le jeudi 2 avril, les élèves de Première de l'option cinéma ont visité l'exposition consacrée aux frères Lumière au Grand Palais.



Récit en images, avec les photos de Diane Brugière :






Une citation de Maurice Pialat photographiée par Romain Billard :



Et en bonus, l'ascension de la Tour Eiffel !


Projection de La Belle Vie (2013) de Jean Denizot au cinéma Le Reflet-Médicis

Le mercredi 1er avril, les élèves de 2nde de l'option cinéma ont assisté à la projection de La Belle Vie de Jean Denizot, au cinéma Le Reflet-Médicis, suivie d'une rencontre avec le réalisateur.

L'affiche du film


Jean Denizot parle de son travail de réalisateur dans La Belle Vie, son premier long métrage, aux élèves des options cinéma des lycées Rodin et Sophie Germain, réunis pour la projection.



Projection organisée par les Cinémas Indépendants Parisiens