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lundi 7 novembre 2022
Festival Ciné Lycée le samedi 19 novembre 2022 à Beaubourg
vendredi 14 octobre 2022
Le cinéma américain contemporain ou le culte de l'artificialité, un article de Roméo
Charlie et ses
drôles de dames (2000) de McG
Indiana Jones et le temple
maudit (1984) de Steven Spielberg est un film intéressant à cause de ses
contradictions esthétiques. Le tout début, emprunt de nostalgie, se déroulant
dans un bar à Shangaï, nous offre une mise en scène des plus raffinées. Cette
première scène se veut tout à fait sérieuse, mais cela ne l’empêche pas de
contenir un certain humour très fin, qui n’est absolument pas vulgaire et qui
ne vient pas gêner ou briser l’action. L’humour s’intègre au récit le plus
naturellement possible, il fait partie de sa matière (tandis qu’aujourd’hui
dans les films hollywoodiens qui ne sont pas des comédies, on ajoute aussi de
l’humour dans les films « sérieux », seulement cet humour se veut
trop voyant. Il se présente de manière un peu vulgaire comme l’instant humour
et celui-ci vient rompre toute l’harmonie du récit). De plus, il y a une
attention toute particulière dédiée aux personnages, selon leur genre. On sent
le féminin (Willie/Kate Upshow), tout comme on sent le masculin (Indiana Jones/Harrison
Ford). Nous voyons ce qu’ont de différents les hommes et les femmes, leurs
défauts respectifs, la relation qu’ils entretiennent (tout cela participe à
l’humour du film évidemment). S’appliquer à représenter un personnage selon son
genre, au cinéma, est quelque chose qui se perd. Cette première scène, qui se
caractérise donc par son élégance et son raffinement, rappelle les films
d’aventures hollywoodiens des années 50, ceux réalisés par les plus grands
maîtres du classicisme, comme Howard Hawks. Le début du film évoque donc le
cinéma Hollywoodien du passé. Vers la fin du film, on a une scène d’environ
6min30s où les personnages principaux fuient le temple maudit et ses méchants,
en étant sur un chariot de mines. Pendant toute la scène, les héros, sur leur
chariot, vont essayer d’éviter de dangereux obstacles, rien de plus. Cette
scène qui se caractérise seulement par de l’action (et à cause de cela, la
scène paraît plus ou moins longue pour certains), fait aussi très jeu vidéo, à
cause du fait que les personnages ne font qu’éviter des obstacles. Tout cela
rend la scène peu élégante, et nous rappelle cette scène de L’Attaque des
clones (réalisé par le pote de Spielberg, Lucas, et sorti en 2002) où
Anakin Skywalker/Hayden Christensen et Padmé Amidala/Natalie Portman évitent
divers obstacles dans une usine qui fabrique des droïdes, et cela pendant 5
minutes. Ainsi la fin du temple maudit, esthétiquement opposée à son
début et caractérisée par sa vulgarité, évoque, quant à elle, le cinéma hollywoodien
du futur. Pour être plus précis, ce passage montre ce que le cinéma hollywoodien
était en train de devenir dès les années 80, et ce à quoi il allait aboutir au
XXIème siècle.
Seize ans après la sortie du temple
maudit, sort sur les écrans un film produit par une femme, qui avant d’être
l’une des plus belles actrices des années 90-2000, fut elle-même dirigée par
Spielberg dans E.T (1982), alors qu’elle n’était encore qu’une enfant.
Il s’agit de Drew Barrymore, et le film en question, où elle est donc productrice,
mais aussi actrice, c’est Charlie et ses drôles de dames (2000) réalisé
par McG. Ce film, qui ne se prend pratiquement jamais au sérieux, évoque tout
ce qu’est le cinéma hollywoodien à l’aube du XXIème siècle (et en cela, on peut
considérer comme symbolique, le fait que le film soit sorti en l’an 2000), et
ce qu’il va continuer à être dans les années qui vont suivre. Mais le film va
plus loin. Il ne se contente pas d’aborder le film hollywoodien. Il va au-delà.
Il cherche à montrer, d’un point de vue général, ce que sont les images en
mouvement américaines, filles des Lumière (et d’Edison), celles qui dominent le
monde, au XXIème siècle. Il faut bien insister sur le fait que ce soient les
images en mouvement qui dominent le monde, car le film ne prend pas en compte
les autres images en mouvement. Par exemple, le film, n’évoque jamais selon
nous, le cinéma indépendant américain. Le film aborde les images en mouvement
appartenant aux grosses compagnies américaines des œuvres/produits audiovisuels
(et puisqu’il ne s’agit pas que d’évoquer Hollywood, on peut voir le fait
d’avoir fait appel à un réalisateur venant du vidéo-clip pour faire le film,
comme un choix intéressant). Ainsi, le film nous renvoie aux films produits par
les studios hollywoodiens, mais il nous renvoie aussi à des films, appartenant
à des studios, plus obscurs, mais dont l’impact sur le monde, est presque aussi
fort que celui d’Hollywood. Il s’agit des films produits par l’industrie du
porno, se situant aussi en Californie. Le film va mettre en avant le fait que
blockbusters (films d’Hollywood) et films pornographiques, qui dominent le
monde, ont en commun une chose : l’action constante. Que ce soit des
cascades, des combats, exagérés à l’extrême qui n’en finissent pas pour les
blockbusters ou du sexe mécanique constant pour les films pornographiques.
De la baston
La plupart des scènes de Charlie
et ses drôles de dames sont des scènes d’action. On peut donc considérer
que l’action est constante dans ce film. Cependant, il est peut-être étrange de
dire cela, car après tout, le cinéma depuis sa naissance, n’a cessé de
représenter le mouvement. Hommes et femmes ont été, sont, et seront toujours en
mouvement dans les films, or le mouvement est bel et bien une action, ce qui
fait que l’on pourrait dire que l’action a toujours été constante au cinéma.
Seulement, lorsque l’on parle d’action dans un film, on parle en général
d’actions que l’on n’a pas l’habitude de voir dans la vie courante. Ce sont par
exemple des cascades ou des combats. Il y en a toujours eu un peu dans les
films, ce qui fait que l’action (comme nous venons de le définir) n’était pas
constante. Cependant, depuis la fin du XXème siècle, à Hollywood, les scènes
d’actions comme nous l’entendons n’ont cessé de se multiplier au sein du même
film, ce qui fait qu’à l’aube du XXème siècle, les films hollywoodiens, comme
le montre Charlie et ses drôles de dames, sont remplis de ce type de
scènes. La conséquence de cela, c’est que, à l’aube du XXIème siècle, les films
hollywoodiens ce ne sont plus des histoires, seulement des morceaux, identiques,
qui ne comportent que de l’action. Si l’on voit le film, on sera d’accord pour
dire que l’histoire, c’est du grand n’importe quoi. On sait que le film ne cherche
pas à se prendre au sérieux, mais il n’en reste pas là, car ses intentions ne
sont pas innocentes. Le film cherche avant tout à nous faire réfléchir sur
l’état du cinéma hollywoodien, comme il l’est en l’an 2000 et comme il va
l’être dans les années, voire les décennies suivantes (ainsi le film au moment
où il est sorti, appelait déjà le spectateur à réfléchir sur les films
hollywoodiens qui n’étaient pas encore sortis). Après tout, la plupart des
films d’actions sortis depuis l’an 2000, qui sont remplis de combats, malgré
leur manque d’humour et le fait qu’ils puissent se présenter comme étant assez
sombres, sont-ils vraiment sérieux ? On a le droit de se poser cette
question, ne serait-ce déjà que parce ces films manquent de scénarios sincères.
L’exagération de Charlie et ses drôles de dames n’est qu’une manière
d’accentuer les traits des autres films d’actions. Tout le chaos apporté par le grand manque de
cohérence du film, peut être assimilé à l’ambiance d’un parc d’attraction (et
lorsque nous disons cela pour ce film en particulier, nous ne le rabaissons
pas, car nous pensons qu’il s’agit d’une intention de l’auteur, et que tout est
fait pour que l’on ait cette impression de parc d’attraction). Que doit-on
alors comprendre ? Eh bien, il semble que depuis les années 80, Hollywood,
étant toujours plus avide de pouvoir, tente de conquérir les masses, par les
images ultra-spectaculaires (Hollywood a toujours fait dans le spectaculaire
mais jamais dans l’excès, comme il commence à le faire dès la fin du XXème
siècle). Ainsi, le scénario se fait petit à petit grignoter par l’action*, et
l’on passe alors, à l’aube du XXIème siècle, du récit cinématographique au parc
d’attraction cinématographique. Hollywood est tellement avide de pouvoir, qu’il
veut rendre ses images ultra-spectaculaires encore plus spectaculaires qu’elles
ne le sont déjà. En plus de bourrer les films de scènes d’action, les gestes
sont accentués, exagérés, au point que certains de ces gestes soient retravaillés
à l’ordinateur. La disparition du scénario a blessé le réalisme, l’exagération
des gestes l’a tué**. Nos trois héroïnes, Natalie (Cameron Diaz), Dylan (Drew
Barrymore) et Alexandra (Lucy Liu), qui sont toutes de super combattantes, se
battent tout le temps (l’action constante est ici de la baston continue). Elles
font du kung-fu. Dans chaque passage où elles en font, on ne peut s’empêcher de
voir la fausseté de leurs gestes, rendus parfois burlesques par l’ordinateur
(on peut se permettre de comparer le film à un cartoon). Ils sont d’autant plus
inélégants par le fait qu’ils nous font penser à des gestes de personnages de jeux
vidéo (lorsqu’un film emprunte au jeu vidéo, il fait le choix de la vulgarité
et de l’artificialité). Ces gestes de Kung Fu nous donnent l’impression,
notamment lorsqu’elles portent du cuir noir, que le film est une parodie de
Matrix (1999) réalisé par les Watchowski. A l’époque où le premier Matrix
est sorti, les gens étaient impressionnés par le travail sur la gestuelle des
acteurs, retravaillé avec l’ordinateur. Si l’on peut reconnaître une certaine
classe à ces gestes, on reconnait en même temps un emprunt aux jeux vidéo, et
l’on peut voir le film de McG, comme une réponse au film des Watchowski. En
parodiant les gestes de Matrix, pour en ressortir une grande inélégance
esthétique, le film nous montre que, malgré l’innovation technique et la classe
apparente de ces gestes, ceux-ci dissimulent une certaine vulgarité, qui touche
à leur emprunt aux jeux vidéos (en gros Charlie et ses drôles de dames
montre que les films d’action qui se prennent au sérieux, ne le sont pas tant
que ça et que les gestes dans Matrix, ne sont pas non plus aussi classes
que ça). De plus, c’est aussi une manière de dire que Matrix a contribué à ce que le cinéma hollywoodien, à
l’aube du XXIème siècle, soit dans un tel état. On remarque qu’en fait Charlie
et ses drôles de dame rassemble toutes les pires caractéristiques
esthétiques qui se sont accumulées dans le cinéma hollywoodien depuis les
années 80 (remplissage des films de scènes d’actions, notamment de scènes de
combat où l’on ne fait que se taper dessus, qui crée des scénarios sans queue
ni tête, emprunt aux jeux vidéo), afin de montrer ce qu’est donc le cinéma
hollywoodien à l’aube du XXIème siècle et dans les années qui vont suivre. Il
n'est qu’artificiel, antiréaliste. Le titre original Charlie’s Angels (comprendre
que les anges désignent les héroïnes du film) apporte beaucoup à la vision que
le film essaye de transmettre. Le monde dans lequel vivent les héroïnes
pourrait alors être considéré comme le monde des anges. Cela donnerait en
anglais the Angel’s world ou en espagnol el mundo de Los Angeles ! Cela
fait quand même penser à la capitale du cinéma se situant en Californie. Ainsi,
le monde dans lequel vivent nos héroïnes, nos anges donc, représenterait
symboliquement le milieu du cinéma hollywoodien, dans lequel règne
l’artificialité.
Du Cul
En dehors des scènes d’actions du
film, les autres n’en demeurent pas moins artificielles. Elles ressemblent un
peu au début des films pornographiques où l’acte sexuel n’a pas encore eu lieu.
Ces débuts préliminaires qui cherchent avant tout à éveiller l’excitation du
consommateur. Prenons comme exemple la scène, au début du film, où les anges
voient leur supérieur John (Bill Murray) qui est sur le point de leur donner
une nouvelle mission. Au lieu de voir entre les quatre personnages une relation
purement professionnelle, on voit une certaine chaleur, un rapprochement
sensuel entre eux, qui ne serait pas admis sur un lieu de travail. Lorsqu’il
s’assoit sur le canapé, entouré de ses trois employées super sexy, il touche
les deux femmes assises autour de lui (Dylan et Alexandra) et les deux
réciproquement, le touchent. Le professionnel est parti et la sexualité s’est
installée. Le patron et ses employées semblent être sur le point d’avoir un
rapport sexuel tous ensemble. On a là ce qui pourrait ressembler au début d’un
film pornographique, qui serait assez classique dans sa forme. Plus loin dans
le film, lorsque les anges sont en mission, Dylan afin de faire distraction,
s’assoit à côté d’un chauffeur, puis se met à lécher le volant. Encore une
fois, cela ressemble au début d’un film X, dans lequel l’actrice, afin
d’éveiller l’excitation du spectateur, se met à lécher divers objets. Bien sûr,
le film étant destiné à un jeune public, Dylan ne finit pas par coucher avec le
chauffeur, tout comme elle ne finit pas par coucher avec ses collègues et son
supérieur dans la scène que nous venons d’évoquer. Le film se prive donc de
scènes de sexes, tout en cherchant à évoquer le plus possible le cinéma
pornographique. Mais lorsqu’il évoque le cinéma x, comme lorsqu’il cherche à
évoquer les blockbusters hollywoodiens du début du XXIème siècle, il ne cherche
en fin de compte à évoquer qu’une chose : l’artificialité. Les personnages
de films pornographiques, dans leurs actes, ne ressemblent en rien aux hommes
et aux femmes de la vraie vie. La manière dont ces personnages décident de
coucher ensemble, est irréaliste et folle, et leur performance sexuelle l’est
aussi. Ainsi, blockbusters hollywoodiens et films pornographiques, produits
tous deux en Californie (les films pornos se font dans le monde entier, mais en
général, les plus populaires, sont ceux qui proviennent des studios x de
Californie), sont similaires. Ils offrent tous deux l’artificialité. Artificialité que l’on retrouve notamment dans
les gestes constants (les cascades des acteurs ainsi que leurs gestes exagérés,
dont certains sont retravaillés à l’ordinateur et empruntent au jeu vidéo, pour
ce qui est du blockbuster. Le sexe mécanique, propre en général au cinéma
pornographique.). Il n’y a donc pas des images, mais une seule image en
mouvement américaine qui domine le monde : L’image artificielle.
Si le cinéma pornographique est si
populaire aujourd’hui, et cela depuis l’aube du XXIème siècle, c’est notamment
parce que nous pouvons désormais avoir accès à des milliers de vidéos x, en seulement
quelques clics. On peut passer, très facilement, d’une catégorie à une autre.
Dans le film, à cause de leurs missions, les anges ne cessent de se
métamorphoser. Dans chaque scène, elles ont une nouvelle tenue, une nouvelle
teinture de cheveux, une nouvelle apparence, et malgré ces changements, elles sont
toujours aussi sexy (on ne comptera pas le moment où Natalie et Dylan se
déguisent en hommes). Comme le montage apporte un rythme assez rapide au film
(on sent toute l’influence que le vidéoclip a apportée au réalisateur), tous
ces changements s’enchaînent très rapidement. S’enchaînent donc des images de femmes
aux apparences différentes, toutes sexy, à une telle vitesse, que c’est presque
comme si un consommateur de films pornos, sur un site x, enchaînait, en
quelques clics, différentes catégories. Ainsi dans Charlie et ses drôles de
dames, chacun trouve son bonheur. On peut y voir une dominatrice asiatique
(Alexandra), tout comme on peut y voir, à peine quelques instants auparavant,
une belle blonde voluptueuse (Dylan) portant une tenue hot, aux couleurs et
motifs qui pourraient évoquer le drapeau américain. Ainsi cette blonde, saura
faire plaisir aux Américains les plus patriotes, mais pas que. Le beau corps de
Drew Barrymore, dans cette tenue, est la personnification du rêve américain.
Tout comme elle, le rêve américain est désirable. Elle montre aussi que la
grande influence qu’ont les Etats-Unis sur le monde, provient aussi en partie
des images, notamment du cinéma.
A cause d’internet, les adultes
peuvent regarder des vidéos pornographiques très facilement. Les enfants aussi.
Le film ne manque pas de l’évoquer, toujours de manière symbolique. On voit une
scène dans laquelle deux garçon jouent à un jeu vidéo *** (ce qui n’est pas
anodin, et renvoie bien sûr à l’aspect jeu vidéo des scènes d’actions). Ils
discutent de seins. En même temps, on voit par une vitre de la pièce dans
laquelle ils jouent, Dylan qui atterrit nue dans le jardin (le méchant l’a
projetée hors de chez lui). Une fois qu’elle a atterri, elle se rapproche de la
vitre. Elle tape contre la vitre (elle se couvre avec une bouée. Il s’agit tout
de même, rappelons-le, d’un film destiné à un jeune public), les enfants
l’aperçoivent et ils ne peuvent s’empêcher de se regarder tellement ils sont
étonnés, car c’est presque comme si leur conversation avait invoqué la présence
de Dylan nue. Ils ont donc facilement eu accès à quelque chose qu’ils ne sont
pas supposés voir, presque comme si un garçon dans la vie réelle avait eu accès
à des films pornos, en tapant seulement des mots dans une barre de recherche.
L’Amour en fuite
Avec toute l’artificialité du
film, on perd tout naturel. Ce manque de naturel se caractérise notamment par
un manque d’émotions (que ce soient les émotions du personnage ou celles du
spectateur). Toutes les émotions ont disparu au profit des scènes d’action,
toutes plus absurdes les unes que les autres. La perte de l’amour est la plus grande
des pertes. Encore une fois, le film nous renvoie au cinéma américain, celui
qui a éclos au début du XXIème siècle. Il veut nous dire que désormais dans les
films d’actions, les sentiments amoureux ne sont plus sincères. Ils sont aussi
artificiels que ces scènes d’actions omniprésentes. Ainsi, même un grand
amateur de blockbusters américains contemporains, comme il y en a beaucoup,
trouvera que les scènes d’amour dans ces films sont assez plates. Charlie
Angel’s évoque tout ce manque d’amour à travers trois exemples différents.
Chaque exemple concerne une héroïne. En fait, les exemples qui concernent
Natalie et Alexandra sont assez similaires. Alexandra est en couple avec un
acteur interprété par Matt Leblanc. Natalie fait la connaissance de Pete (Luke
Wilson) avec lequel elle commence à sortir.
Vers la fin du film, au moment où elles doivent faire face aux méchants,
elles quittent toutes les deux leurs hommes. On pourrait s’attendre à ce que, après
avoir combattu les méchants, elles reviennent vers leurs hommes. Pas du tout.
La scène finale, à la plage, où tout se passe bien, se fait sans eux, comme s’ils
n’avaient jamais compté pour elles. Cela évoquerait un impossible retour à
l’amour, dans le film hollywoodien, notamment le film d’action, depuis le début
du XXIème siècle, surtout à cause de l’action constante. Natalie semble presque
être conscience de cette situation et elle s’en plaint. Dans les dernières
scènes de combat, elle dit à son adversaire que c’est à cause de lui, qu’elle a
dû interrompre son rdv avec Pete, et que c’est dur de trouver un bon gars à Los
Angeles (autrement dit, symboliquement, son obligation à combattre la détourne
de l’amour). L’exemple avec Dylan est encore plus fort. On a le droit à une
seule scène sincère dans le film, celle où Éric (Sam Rockwell) cherche à
retenir Dylan chez lui. On sent un courant amoureux qui passe entre eux. C’est
la seule scène qui montre un peu d’amour (et pour cela on ne pouvait que
choisir Drew Barrymore avec ses beaux traits) et qui soit touchante. Ils
finissent par coucher ensemble. En revanche juste après qu’ils l’aient fait,
Dylan se fait trahir par Éric, qui se révèle être le méchant du film. La
trahison envers Dylan est dure pour le spectateur. Les tentatives amoureuses
des anges ont échoué. L’amour dans ces blockbusters n’existe pas, il n’est
qu’une surface.
Malgré tous les « défauts »
du cinéma hollywoodien contemporain, qui comprend notamment des blockbusters,
il y a, comme toujours, des exceptions. On saura trouver dans les années
2000-2010, de très bon films Hollywoodiens, qui sont parfois même excellents,
mais ce n’est certainement pas la majorité.
*Comme pourrait symboliquement le
montrer le temple maudit, partant d’un début très bien construit, tant
sur le plan du scénario, que de la mise
en scène et évoluant vers une fin qui ne se résume vulgairement qu’à de
l’action. D’ailleurs les chariots sur les rails peuvent évoquer un parc
d’attraction.
**Après que les choses soient
claires, le réalisme, au cinéma, ne sera jamais réellement mort, car même si
les films américains, auparavant, paraissaient largement plus réalistes, ces
films émergeant à l’aube du XXIème, bien que très irréalistes, parce qu’ils
sont des « œuvres » cinématographiques, sont et seront toujours plus
réalistes que n’importe quelle autre œuvre d’art, que ce soit un roman ou une
peinture. L’aspect visuel du cinéma, qui lui est unique, fait qu’il reste et
restera le plus réaliste des arts, quel que soit le genre de film ou en dépit
du fait qu’il y ait des films qui paraissent totalement irréalistes par rapport
à d’autres
*** On peut voir dans la pièce
dans laquelle ils jouent un poster d’E.T. C’est une façon, pour Drew Barrymore,
qui apparait dans cette scène, de rendre hommage à Spielberg qui l’a dirigée
quand elle était enfant.
Article de Roméo sur l'horreur de la guerre au cinéma
Roméo Champagnat, ancien élève de l'option cinéma, a écrit cet article sur l'horreur de la guerre dans La Grande Illusion de Renoir et Démineurs de Kathryn Bigelow.
L’horreur de la guerre
Cette année, j’eus la chance de
découvrir deux excellents films, qui ont pour thème commun la guerre. Le
premier est La Grande Illusion (1937) de jean Renoir et le second est Démineurs
(2009) de Kathryn Bigelow. Malgré les nombreuses années qui les séparent, mais
surtout malgré leur mises en scènes qui ne se ressemblent pas, ces deux films
ont quelque chose en commun : cette manière singulière de représenter ce
que peut être l’horreur de la guerre, au-delà de ce que l’on a l’habitude ou de
ce que l’on s’attend à voir devant un film de guerre (Violence des combats,
morts et blessures des soldats, souffrances ressenties par ces derniers ainsi
que par les peuples des territoires aux alentours des champs de bataille). Il
est donc intéressant de voir comment l’horreur de la guerre est perçue à
travers ces films, réalisés par des cinéastes, qui, par leur singularité et
leur propre génie cinématographique, surent se démarquer et se faire une place
importante dans l’histoire du cinéma.
La Grande
Illusion de
Jean Renoir – 1937
L’histoire se déroule pendant la
guerre de 14-18. En général, la plupart des œuvres littéraires et
cinématographiques, qui ont pour ambition de montrer toute l’horreur causée par
la Grande Guerre, se concentrent surtout sur la violence des champs de
batailles et ses répercussions (gueules cassées). Cette violence est totalement
absente du film de Renoir. En fait il n’y a même pas de scènes de batailles, et
en voulant raconter l’histoire de prisonniers de guerre, l’évasion devient
alors un thème aussi important, voire plus, que celui de la guerre. Malgré
cela, le film ne manque pas de montrer l’horreur de la guerre. On la perçoit
très rapidement et cela ne passe pas par une scène dramatique avec des
blessures, mais bien au contraire, par une scène que l’on pourrait considérer
presque comme étant comique. Dans ce film, il y a un passage où des prisonniers
se travestissent en femmes. Une fois ces prisonniers devenus des
« femmes », les autres deviennent immédiatement fous de ces derniers,
presque comme le milliardaire Osgood Fielding III (Joe E. Brown) qui court
après les jupons de Jerry (Jack Lemmon), musicien travesti en femme prénommée
Daphné dans Certains l’aiment chaud (1959) de Billy Wilder. Ce passage
est d’autant plus comique qu’il présente quelque chose d’insolite. En général
au cinéma, le spectateur a tendance à s’identifier à l’un des personnages qu’il
voit sur l’écran. Dans une scène de désir et de séduction, le spectateur peut
s’identifier au personnage qui désire. Seulement là, l’identification du
spectateur semble difficile, car il faut reconnaître que la plupart des
spectateurs ont du mal à s’identifier à des hommes qui désirent des hommes
travestis en femme, c’est peu commun. On a du mal à les comprendre. Il existe
donc, à ce moment-là, entre les héros de la Grande Illusion (1937) et
les spectateurs, un vrai fossé, tant ils sont éloignés. Ce passage comique
révèle paradoxalement l’horreur de la guerre. Le fait que la plupart des
spectateurs ne puissent pas s’identifier, nous fait déjà comprendre que les
soldats ressentent quelque chose que nous, qui ne fîmes pas la Grande Guerre,
n’avons jamais ressenti. Comment un homme en vient-il à désirer un homme
déguisé en femme ? On comprend alors que ces soldats, en plus des
éventuelles souffrances causées par le champ de bataille, souffrent d’être
séparés de leurs femmes, qu’il n’ont pas vues depuis bien longtemps. Parmi
toute les facettes de l’horreur de la guerre, Jean Renoir en a choisi une peu
explorée dans les arts (ce qui le démarque de beaucoup de cinéastes et artistes
ayant choisi la Grande Guerre comme sujet), qu’il montre avec une telle finesse
et subtilité, que l’on ne peut que vanter sa mise en scène. Le fait d’être
séparé de la femme que l’on aime, ou des femmes tout court, fait partie de
l’horreur de la guerre. Lorsque le personnage principal, le lieutenant Maréchal
(Jean Gabin), accompagné de son camarade le lieutenant Rosenthal (Marcel Dalio),
s’échappe et se réfugie chez une belle Allemande (Dita Parlo) vivant avec sa
fille, il trouve enfin le bonheur. Cette femme procure du bonheur à Maréchal et
toutes les scènes avec elle en procurent au spectateur (Il s’agit tout
simplement des plus belles scènes du film). Si l’on ne peut s’identifier aux
soldats, lorsqu’ils trouvent leurs camarades déguisés en femmes désirables, on
comprend qu’ils manquent de féminité, et à partir de là on devient plus
sensible au fait qu’il n’y ait pas de femmes dans le film, jusqu’au point où
l’on commence nous-mêmes à ressentir le manque de féminité. C’est pour cela que
lorsque Dita Parlo apparaît enfin (il faut attendre la fin du film), nous ne
sommes pas seulement émerveillés par sa beauté physique, mais aussi parce que,
à cause des scènes précédentes qui constituaient un long appel désespéré à la
féminité, son apparition peut se voir comme l’irruption de la Beauté elle-même
dans un monde qui était triste jusqu’à présent, et nous le ressentons
réellement comme tel. Avec tout ce que nous venons de dire, nous ne pouvons que
considérer la Grande Illusion comme étant une ode à la féminité*. Maréchal
trouve le bonheur avec cette femme, et il semble aussi heureux avec sa fille.
Il agit comme un mari et un père auprès d’elles. On comprend aussi qu’en plus
d’être séparé des femmes, l’horreur de la guerre, c’est aussi le fait d’être séparé
de sa famille ou de manquer l’opportunité d’en fonder une. Ainsi, lorsqu’à la
toute fin, il quitte cette femme, nous ne pouvons-nous empêcher d’être tristes
pour lui, mais aussi pour nous-mêmes, car c’est en même temps que lui que nous
la quittons. La tristesse se réinstalle alors à la toute fin du film, et elle
est d’autant plus grande que nous savons que Maréchal et son camarade, marchant
dans la neige, ne pourront aller plus loin, car les troupes allemandes les ont
aperçus.
Démineurs de Kathryn Bigelow – 2009
Dans ce film traitant de la
guerre d’Irak, des blessures, des violences, il y en a. C’est horrible, mais ce
n’est pas là-dessus que Bigelow veut insister, pour nous montrer ce que peut
être l’horreur de la guerre. Ce qu’elle peut être, Bigelow, ne se prive pas de
nous le dire dès le tout début du film, avant les premières images. Le film
s’ouvre sur cette citation de Chris Hedges, journaliste américain : ”The
rush of battle is often a potent and lethal addiction, for war is drug” qui
veut donc dire que la guerre est une drogue. L’horreur de la guerre, c’est
aussi le fait que l’on puisse trouver un plaisir en elle, un plaisir dont on a
bien du mal à se passer. L’idée est intéressante, mais on cherche avant tout à
ce qu’elle nous soit démontrée. C’est ce que va faire la réalisatrice. Une fois
l’idée exposée, elle va déployer sa mise en scène qui sera un long processus pour
la démontrer, car elle le sera bien, seulement à la fin du film. La
réalisatrice donne aux scènes se déroulant en Irak, c’est-à-dire à la majeure
partie du film, un aspect documentaire, de façon à ce que ces images,
réalistes, soient débarrassées de tout trait romanesque, de tout sentimentalisme.
Cela permet aussi d’empêcher le spectateur de saisir la psychologie et les
états d’âmes des personnages principaux. Devant cette manière neutre de filmer la
guerre, qui fait de Démineurs l’un des films d’action les plus
intéressants des années 2000, nous arrivons quand même à être choqués par ce
que nous voyons, et c’est bien là l’intention de Bigelow. Sans que nous
puissions connaître leurs états d’âmes, nous nous attendons quand même à ce que
ces soldats trouvent leur vie insupportable et qu’ils aient envie de partir,
surtout quand on voit l’un deux (Jeremy Renner qui joue le personnage principal)
découvrir le cadavre d’un enfant qu’il croit connaître, auquel on a mis une
bombe dans l’estomac. Pourtant, si l’on suit l’idée de base que nous donne le
film, les personnages sont supposés avoir du mal à se passer de la guerre, qui
leur procure du plaisir, ce qui est tout à fait horrible. Ce n’est pas quelque
chose que Bigelow veut démontrer à travers les scènes se déroulant en Irak, qui
permet au spectateur de voir toute la violence de la guerre. Elle cherche à
démontrer cette idée de la façon la plus radicale possible, pour accentuer
cette facette de l’horreur de la guerre qu’elle veut nous montrer. Ainsi ce
n’est pas le plaisir de la guerre qui est montré, mais plutôt l’ennui profond
de ne pas être en train de faire la guerre. A la fin du film, le sergent
William James, personnage principal, rentre chez lui auprès de sa famille. Il
est supposé trouver le bonheur auprès d’elle, car c’est normalement auprès de
la famille, quand on a fait la guerre, qu’on le trouve, comme nous le montre La
Grande Illusion. Mais le bonheur, il ne le retrouve pas, et on le voit bien
à travers toutes les scènes de son quotidien aux Etats-Unis, où il est auprès
de sa famille. Bigelow change de style de mise en scène, par rapport aux scènes
qu’elle a tournées en Irak. Elle vire l’aspect documentaire, n’hésite pas à
faire quelques trucages optiques, de façon à ce que ce ne soient plus des
images réalistes qui nous présentent une situation de manière neutre, mais à ce
que l’on ait cette fois-ci bien l’impression de pénétrer les états d’âmes du
personnage. Et si c’est bien le cas, on peut dire qu’il s’ennuie profondément,
et que cet ennui le maintien dans une certaine solitude, comme le montre un
plan où l’on a l’impression qu’il est seul dans un supermarché géant. Devant
les tristes plans du supermarché, de sa maison, on ne peut s’empêcher de
trouver cela déprimant, et c’est là toute l’horreur de la guerre : arriver
à trouver son quotidien, où l’on vit auprès de sa femme et de son enfant,
déprimant au point de vouloir retourner sur le champ de bataille (on est là, à
l’opposé du film de Renoir). C’est ce qu’il fait à la toute fin, où il se
retrouve en Irak, pays ensoleillé où il fait très chaud (il y a donc une réelle
opposition entre l’Irak et le lieu où il vit, où l’ambiance est froide), pour
une nouvelle mission, et cela pour des centaines de jours (au début du film, on
pouvait voir qu’il lui restait peu de jours avant la fin de sa mission. On
pouvait croire que cela lui faisait plaisir, mais nous avons bien compris que
c’était tout le contraire. Devant les centaines de jours qu’il a devant lui à
la fin du film, on peut dire qu’il va pouvoir consommer sa drogue et
« planer » pendant pas mal de temps, ce qui doit beaucoup le
réjouir). Lorsqu’il ressent de l’ennui auprès de sa famille, on a aussi du mal
à s’identifier à lui. Il faut comprendre alors que la guerre est tellement
horrible, qu’il est difficile de s’identifier à ce que ressentent les gens qui
la font ou qui l’ont faite, que ce soit dans la fiction ou dans la réalité. Que
nous dit un film comme Démineurs par rapport à un film comme La
Grande Illusion ? Les choses, en presque un siècle, ne se sont pas
améliorées, elles ont même empiré. La guerre a tellement consumé les hommes qui
l’ont faite, qu’ils ont perdu tout intérêt pour ce qui leur restait de plus
sacré (la féminité, la famille), au point qu’ils soient attachés à la guerre
elle-même et qu’ils aient du mal à s’en débarrasser malgré les nombreuses
souffrances qu’elle inflige.
*Cela n’empêche pas au film
d’avoir parfois un côté homosexuel. On pense bien sûr au fait que des hommes
soient séduits par d’autres hommes, travestis en femmes, mais on pense surtout
à la relation ambiguë qu’entretient le capitaine français Boëldieu (Pierre Fresnay)
avec le commandant allemand Rauffenstein (Erich von Stroheim).
Visite du musée Méliès à la Cinémathèque
Le mercredi 12 octobre, les élèves de Première de l'option cinéma ont visité le musée Méliès situé dans la Cinémathèque.
Musée Méliès, La Magie du cinéma - La Cinémathèque française (cinematheque.fr)
Projection du film Hallelujah ! de King Vidor à la fondation Pathé
Réalisation : King Vidor
Scénario : Wanda Tuchock et E. Richard Schayer d’après une histoire de King Vidor
Photographie : Gordon Avil
Monteur : Hugh Wynn, Anton Stevenson
Production : Métro-Goldwyn-Mayer
Avec : Daniel L. Haynes, Nina Mae McKinney, William E. Fountaine, Harry Gray, Fanny Belle DeKnight, Everett McGarrity, Victoria Spivey
Après avoir vendu la récolte de coton de sa famille, Zeke est attiré par la séduisante danseuse Chick lors d'une partie de craps où il perd tout son argent au profit de l'escroc Hot Shot, qui a truqué les dés. Zeke tente de récupérer son argent. Dans la fusillade, son jeune frère Spunk est mortellement touché. Le chagrin et le remords poussent Zeke à devenir prédicateur. Même Chick devient croyante et se fait baptiser. Mais alors qu'il pense avoir trouvé le bonheur avec elle, Hot Shot réapparaît...
Copie 35 mm. Restauré par la Library of Congress et la Film Foundation, avec le financement de la Hob-son/Lucas Family Foundation.
vendredi 30 septembre 2022
Projection des Passagers de la nuit, suivie d'une rencontre avec le réalisateur Michaël Hers
Le mercredi 8 juin, les élèves de Première de l'option cinéma ont assisté à la projection du film Les Passagers de la nuit de Michaël Hers au cinéma L'Epée de bois, et ont ensuite rencontré son réalisateur, Michaël Hers, pour débattre du film.
Visite de l'exposition Romy Schneider à la Cinémathèque
Le lundi 11 février 2022, les élèves de Seconde l'option cinéma ont visité l'exposition de la Cinémathèque consacrée à Romy Schneider.
Projection du film The Big Lebowski de Joël et Ethan Coen à l'Escurial
Le vendredi 15 avril 2022, les élèves de l'option cinéma et plusieurs classes du lycée ont assisté à la projection du film The Big Lebowski de Joël et Ethan Coen à l'Escurial, dans le cadre du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma.
Journée Jean Renoir à l'Escurial
Le lundi 7 février, les élèves de l'option cinéma ainsi que des élèves de Première et de Terminale ont assisté à la projection de deux films de Jean Renoir :
La Bête humaine (1938)
et
César des lycéens 2022
Les élèves de Terminale de l'option cinéma ont participé au César des lycéens.
Planning
des projections pour le César des lycéens
· Mardi 1er février : Illusions perdues de Xavier Giannoli à 18h. Durée du film : 2h29mn.
et La
Fracture de Catherine Corsini à 19h30. Durée du film : 1h38mn.
et Bac
Nord de Cédric Jimenez à 20h. Durée du film : 1h47mn.
· Mercredi 16 février : Onoda, 10000 nuits dans la jungle d'Arthur Harari à 19h. Durée du film : 2h45mn.
Toutes les projections ont eu lieu au cinéma L’Epée de bois, situé 100 rue Mouffetard, dans le 5ème arrondissement.
Voici le résultat du vote des élèves de Rodin :
La cérémonie du César des lycéens s'est déroulée le lundi 7 mars, dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne. Les lycéens ont pu rencontrer et échanger avec Cédric Jimenez, réalisateur, et Hugo Sélignac, producteur du film Bac Nord, lauréat de cette édition 2022.
Rencontre avec Samuel Douhaire, critique à Télérama
Le mercredi 9 février 2022, les élèves de Première de l'option cinéma ont rencontré Samuel Douhaire, critique et rédacteur en chef à Télérama.
Voyage à Angers - festival Premiers Plans 2022
Du 26 au 28 janvier 2022, les élèves de Première de l'option cinéma ont assisté à de nombreuses projections dans le cadre du festival "Premiers plans" d'Angers.
Le programme des projections
* mercredi 26 janvier :
- 14h : Le Trou, de Jacques Becker (1960). Pathé 2. Durée : 2h 11 mn.
La Confiture de papillons de Shih-Yen Huang (France / Taïwan, 6
mn)
One thousand and
one attempts to be an ocean de Wang Yuyan (France, 12 mn)
Matadoras de Sophia Mocorrea (Allemagne, 26 mn)
Furia de Julia Siuada
(Pologne, 5 mn)
Four cups of coffee or three de Sebastian Lach (Pologne, 12 mn)
O
que resta de Daniel Soares (Portugal, 21 mn)
Le palmarès des élèves
Les coups de coeur des élèves sont allés à :
1. Ninjababy de Yngvild Sve Flikke