mercredi 11 novembre 2015

Rencontre avec Mathieu Vadepied au lycée Rodin le mercredi 7 octobre

Le 7 octobre, les élèves de 1ère de l'option cinéma ont rencontré Mathieu Vadepied au lycée Rodin, après avoir vu le film La vie en grand. Voici ce que certains en ont retenu.


J'ai beaucoup apprécié cette rencontre avec Matthieu Vadepied que j'ai trouvée très riche. J'ai été très étonné du fait que ce film soit son premier, et que le réalisateur ait été à l'origine chef-opérateur, car le film est très bien construit et réaliste. Les réponses de Matthieu Vadepied à nos questions étaient très intéressantes et cela m'a aidé à avoir un avis critique sur le film.
Samuel Rouquette

J'ai beaucoup apprécié la rencontre avec Mathieu Vadepied. J'ai noté qu'il avait fallu quatre ans pour que le film soit finalisé et produit, et qu'il est en partie produit grâce au fait que le réalisateur ait participé à Intouchables. Ensuite, j'ai retenu que le film est en partie autobiographique car l'auteur accorde beaucoup d'intérêt à l'adolescence et aux relations avec la France et ses ex-colonies africaines, mais aussi à la place que prend l'Afrique dans l'esprit des jeunes Français d'origine africaine. Ce film s'inspire du cinéma documentaire bien que ce soit une fiction, et il y a tout un travail de vraisemblance et d'authenticité, notamment à l'aide du casting dit "sauvage". J'ai enfin retenu que la fin était certes positive, mais ambiguë. Cette fin permettait d'éviter une certaine fatalité parfois trop rappelée aux yeux du réalisateur.
Kiara Dos Santos

De nombreux sujets m'ont intéressée lors de cette rencontre avec Mathieu Vadepied. Tout d'abord, quand il a parlé des réalisateurs de documentaires qui vont sur les lieux qu'ils veulent filmer pour apprivoiser les gens qui y vivent. Cette notion de partage et de relations humaines m'a intéressée et inspirée. J'ai beaucoup aimé quand il a expliqué la fantaisie dans son film : le spectateur a besoin de voir des scènes qui n'ont pas forcément de rapport avec le drame. Quand il a abordé la question du succès, il disait que s'il n'avait pas fait la photo d'Intouchables, les producteurs n'auraient pas financé son film, cela m'a un peu attristée : les producteurs jugent si un scénario est bon par le passé de son réalisateur et non pas par la lecture du scénario lui-même. 
Clémence Cazala

Ce fut un échange très enrichissant. Je suis très contente qu’il ait pu répondre à mes questions, car j’ai énormément appris de lui. Ce que j’ai retenu personnellement, c’est la façon dont il nous a parlé de son film, de son parcours professionnel, en toute honnêteté et ouverture d’esprit ; cela m’a particulièrement intéressée. Je souhaiterais faire réalisatrice et photographe comme profession, et personnellement, le côté social de ce métier m’intéresse énormément.
Ibtissame Guessas

J'ai retenu plusieurs choses de cette rencontre. Tout d'abord, le réalisateur était chef-opérateur avant de réaliser ce premier film. Pour La vie en grand, il a surtout travaillé avec des acteurs non-professionnels, ce qui était difficile car ils n'avaient aucune expérience dans le cinéma, mais c'est aussi ce qui rend le film plus "vrai". Le réalisateur a été très fortement influencé par les films documentaires comme ceux de Raymond Depardon, et surtout par son propre vécu, son adolescence. Il dit s'être inspiré de sa scolarité pour les scènes de classe par exemple. Il insiste également sur le fait que c'est plus un film sur l'adolescence qu'un film sur la vie dans la cité. Il la montre donc comme on n'a pas l'habitude de la voir (notamment avec la présence de la forêt). C'est aussi pour cela que le film se termine bien : il n'a pas cherché à faire un film "moralisateur", mais plutôt un film sur l'adolescence du personnage principal et sur son amitié avec l'autre protagoniste.
Ce que j'ai bien aimé dans le film c'est qu'il était assez "fin" dans certaines scènes, notamment celle qui a plu à tout le monde, la rencontre entre la CPE et le "faux-père" du garçon. 
On a aussi parlé des 400 coups de François Truffaut lors de la rencontre et je me suis demandée si le dernier plan du film n'était pas une référence : le garçon regarde la caméra. 
Inès Robert-Fisbach

J'ai beaucoup apprécié la rencontre : j'ai trouvé le réalisateur très intéressant, pertinent et surtout j'ai apprécié son naturel et la manière dont il nous parlait (ni hautain, ni enfantin). Les informations qu'il nous a données m'ont permis de voir son film sous un autre angle et je comprends mieux les choix et le point de vue adopté (comme la dimension documentaire).
De plus, son récit montre bien la difficulté, les différentes étapes et le temps qu'il faut pour faire un film. Ce film m'a d'ailleurs beaucoup plu.
Caroline Altman

Les informations que Mathieu Vadepied nous a données m'ont fait assimiler ce film à un film assez néoréaliste de par le casting sauvage afin de trouver des acteurs principaux non-professionnels, le tournage en décors réels et un désir de montrer la réalité. 
Je retiens de cette rencontre qu'on peut partir de presque rien pour faire un film, car le réalisateur de La vie en grand a eu un parcours d'autodidacte : "ça s'est fait petit à petit", dit-il en parlant de son parcours professionnel vers le cinéma. 

Maureen Martin



Résultat de recherche d'images pour "la vie en grand"
Mathieu Vadepied et l'acteur principal du film, Balamine Guirassy

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire