Le 7 octobre, les élèves de 1ère de l'option cinéma ont rencontré
Mathieu Vadepied au lycée Rodin, après avoir vu le film La vie en grand. Voici ce que certains
en ont retenu.
J'ai
beaucoup apprécié cette rencontre avec Matthieu Vadepied que j'ai trouvée très riche.
J'ai été très étonné du fait que ce film soit son premier, et que le
réalisateur ait été à l'origine chef-opérateur, car le film est très bien
construit et réaliste. Les réponses de Matthieu Vadepied à nos questions
étaient très intéressantes et cela m'a aidé à avoir un avis critique sur le
film.
Samuel Rouquette
J'ai
beaucoup apprécié la rencontre avec Mathieu Vadepied. J'ai noté qu'il avait
fallu quatre ans pour que le film soit finalisé et produit, et qu'il est en
partie produit grâce au fait que le réalisateur ait participé à Intouchables. Ensuite, j'ai retenu que
le film est en partie autobiographique car l'auteur accorde beaucoup d'intérêt
à l'adolescence et aux relations avec la France et ses ex-colonies africaines,
mais aussi à la place que prend l'Afrique dans l'esprit des jeunes Français
d'origine africaine. Ce film s'inspire du cinéma documentaire bien que ce soit
une fiction, et il y a tout un travail de vraisemblance et d'authenticité,
notamment à l'aide du casting dit "sauvage". J'ai enfin retenu que la fin
était certes positive, mais ambiguë. Cette fin permettait d'éviter une certaine
fatalité parfois trop rappelée aux yeux du réalisateur.
Kiara Dos Santos
De
nombreux sujets m'ont intéressée lors de cette rencontre avec Mathieu Vadepied. Tout d'abord, quand il a parlé des
réalisateurs de documentaires qui vont sur les lieux qu'ils veulent filmer pour
apprivoiser les gens qui y vivent. Cette notion de partage et de relations
humaines m'a intéressée et inspirée. J'ai beaucoup aimé quand il a expliqué la
fantaisie dans son film : le spectateur a besoin de voir des scènes qui
n'ont pas forcément de rapport avec le drame. Quand il a abordé la question du
succès, il disait que s'il n'avait pas fait la photo d'Intouchables, les producteurs n'auraient pas financé son film, cela
m'a un peu attristée : les producteurs jugent si un scénario est bon par le
passé de son réalisateur et non pas par la lecture du scénario lui-même.
Clémence Cazala
Ce fut
un échange très enrichissant. Je suis très contente qu’il ait pu répondre à mes
questions, car j’ai énormément appris de lui. Ce que j’ai retenu
personnellement, c’est la façon dont il nous a parlé de son film, de son
parcours professionnel, en toute honnêteté et ouverture d’esprit ; cela m’a particulièrement
intéressée. Je souhaiterais faire réalisatrice et photographe comme profession,
et personnellement, le côté social de ce métier m’intéresse énormément.
Ibtissame Guessas
J'ai
retenu plusieurs choses de cette rencontre. Tout d'abord, le réalisateur était
chef-opérateur avant de réaliser ce premier film. Pour La vie en grand, il a surtout travaillé avec des acteurs
non-professionnels, ce qui était difficile car ils n'avaient aucune expérience
dans le cinéma, mais c'est aussi ce qui rend le film plus "vrai". Le
réalisateur a été très fortement influencé par les films documentaires comme
ceux de Raymond Depardon, et surtout par son propre vécu, son adolescence. Il
dit s'être inspiré de sa scolarité pour les scènes de classe par exemple. Il
insiste également sur le fait que c'est plus un film sur l'adolescence qu'un
film sur la vie dans la cité. Il la montre donc comme on n'a pas l'habitude de
la voir (notamment avec la présence de la forêt). C'est aussi pour cela que le
film se termine bien : il n'a pas cherché à faire un film
"moralisateur", mais plutôt un film sur l'adolescence du personnage
principal et sur son amitié avec l'autre protagoniste.
Ce que
j'ai bien aimé dans le film c'est qu'il était assez "fin" dans
certaines scènes, notamment celle qui a plu à tout le monde, la rencontre entre
la CPE et le "faux-père" du garçon.
On a aussi parlé des 400 coups de François Truffaut lors de la rencontre et je me suis demandée si le dernier plan du film n'était pas une référence : le garçon regarde la caméra.
On a aussi parlé des 400 coups de François Truffaut lors de la rencontre et je me suis demandée si le dernier plan du film n'était pas une référence : le garçon regarde la caméra.
Inès Robert-Fisbach
J'ai
beaucoup apprécié la rencontre : j'ai trouvé le réalisateur très intéressant,
pertinent et surtout j'ai apprécié son naturel et la manière dont il nous
parlait (ni hautain, ni enfantin). Les informations qu'il nous a données m'ont
permis de voir son film sous un autre angle et je comprends mieux les choix et
le point de vue adopté (comme la dimension documentaire).
De plus, son récit montre bien la difficulté, les différentes étapes et le temps qu'il faut pour faire un film. Ce film m'a d'ailleurs beaucoup plu.
De plus, son récit montre bien la difficulté, les différentes étapes et le temps qu'il faut pour faire un film. Ce film m'a d'ailleurs beaucoup plu.
Caroline Altman
Les
informations que Mathieu Vadepied nous a données m'ont fait
assimiler ce film à un film assez néoréaliste de par le casting sauvage afin de
trouver des acteurs principaux non-professionnels, le tournage en décors réels
et un désir de montrer la réalité.
Je retiens de cette rencontre qu'on peut partir de presque rien pour faire un film, car le réalisateur de La vie en grand a eu un parcours d'autodidacte : "ça s'est fait petit à petit", dit-il en parlant de son parcours professionnel vers le cinéma.
Je retiens de cette rencontre qu'on peut partir de presque rien pour faire un film, car le réalisateur de La vie en grand a eu un parcours d'autodidacte : "ça s'est fait petit à petit", dit-il en parlant de son parcours professionnel vers le cinéma.
Maureen Martin
Mathieu Vadepied et l'acteur principal du film, Balamine Guirassy
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