vendredi 2 mars 2018

Critique des Amants passagers, par Arsène Bourgeron



Le film qui va vous envoyer dans les airs


Les Amants passagers, de Pedro Almodovar, est une comédie qui porte sur les choix compliqués de la vie.
       
Coincés dans un avion pendant plusieurs heures à cause d’un train qui a déraillé sur la piste d’atterrissage, les passagers de la 1ère classe (Lola Duenas, Cécilia Roth, José Maria Yazpik, Guillermo Toledo), les stewards (Javier Camara, Carlos Areces, Raul Arévalo) et les pilotes (Hugo Silva et Antonio de la Torre) sont condamnés à rester ensemble. Ils devront apprendre à se supporter les uns les autres, malgré certains conflits, car il n’y aucune issue possible. Pour tuer le temps, ils apprennent donc à se connaître. Il y a un téléphone dans l’avion et les passagers s’en servent pour prévenir leur entourage. Problème : ces appels téléphoniques se font sans aucune intimité, puisque tout le monde peut entendre la conversation. Ceci permet à chacun de connaître la vie des autres. Dans ce film, les personnages se remettent beaucoup en question sur tous les sujets possibles (orientation sexuelle, choix fiscaux, choix de métier…).
       La fin du film est assez étrange, puisque quasiment tous les personnages ont un rapport sexuel les uns avec les autres. C’est assez inattendu, et en tout cas je ne pensais pas qu’on en arriverait là. Pour ma part, j’ai trouvé ça drôle, mais je sais que d’autres personnes ont pu être choquées de voir ce finale.
       Malgré une fin assez étrange donc, j’ai bien aimé ce film, j’ai bien ri, surtout au moment de la chorégraphie des stewards sur I’m so excited. Je recommande ce film aux personnes qui aiment les comédies. Ce n’est pas le plus grand film d’Almodovar, mais cela reste un bon film.  

Arsène Bourgeron 



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