dimanche 4 mars 2018

Critique du film d'animation Poles apart, par Oscar Berlioz


Critique de film : poles apart



Poles Apart est un film d'animation Stop-Motion de 12 minutes qui se déroule dans un paysage arctique en déconstruction. Il raconte l'histoire d'une amitié improbable entre un ours polaire affamé, Nanuk, et un Grizzly enthousiaste, Aklak.

J’ai choisi d’analyser ce court métrage car il m'a esthétiquement bluffé, tout d’abord par son style visuel qui lui donne une dimension poétique (le paysage arctique donne l’impression d’une étendue infinie de blanc), le design et l’animation des ours est aussi spectaculaire (notamment les poils des ours qui réagissent au vent). Le court métrage arrive à lier plusieurs atmosphères différentes : l’ours polaire est affamé, il est mis en scène de façon horrifique presque bestiale. On peut voir dans la mise en scène un rapport à la bête, au côté animal de l’ours. Le grizzly est, lui, beaucoup plus humanisé : il a des vêtements, il fait de la guitare… La mise en scène du personnage est détachée et amusante. Paloma Baeza joue donc entre ces deux atmosphères durant le court métrage.

L’histoire est elle aussi très intéressante. Bien qu'anodine à première vue, on peut y voir une approche différente, et percevoir le grizzly comme une métaphore de l’insouciance qui se confronterait à la hargne de l’ours blanc qui vit dans des conditions extrêmes. En cherchant à humaniser les personnages, l’histoire de Poles apart réussit à nous faire réfléchir sur des problématiques actuelles.   




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