Critique de film : poles apart
Poles
Apart est
un film d'animation Stop-Motion de 12 minutes qui se déroule dans un paysage
arctique en déconstruction. Il raconte l'histoire d'une amitié improbable entre
un ours polaire affamé, Nanuk, et un Grizzly enthousiaste, Aklak.
J’ai choisi d’analyser ce court métrage car il
m'a esthétiquement bluffé, tout d’abord par son style visuel qui lui donne une
dimension poétique (le paysage arctique donne l’impression d’une étendue
infinie de blanc), le design et l’animation des ours est aussi spectaculaire (notamment
les poils des ours qui réagissent au vent). Le court métrage arrive à lier plusieurs
atmosphères différentes : l’ours polaire est affamé, il est mis en scène de
façon horrifique presque bestiale. On peut voir dans la mise en scène un
rapport à la bête, au côté animal de l’ours. Le grizzly est, lui, beaucoup plus
humanisé : il a des vêtements, il fait de la guitare… La mise en scène du personnage
est détachée et amusante. Paloma Baeza joue donc entre ces deux atmosphères
durant le court métrage.
L’histoire est elle aussi très intéressante.
Bien qu'anodine à première vue, on peut y voir une approche différente, et
percevoir le grizzly comme une métaphore de l’insouciance qui se confronterait
à la hargne de l’ours blanc qui vit dans des conditions extrêmes. En cherchant
à humaniser les personnages, l’histoire de Poles
apart réussit à nous faire réfléchir sur des problématiques actuelles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire